Ainsi, quand il apprend au début de l’été 333 que Darius marche sur la Cilicie, Alexandre quitte Gordion pour aller à sa rencontre[143]. Dans l'Anabase, écrite en grec au IIe siècle, Arrien, officier impérial de haut rang, insiste sur les faits militaires avec sobriété et précision, tout en montrant une grande admiration pour Alexandre. Victorieux au siège de Pélion en décembre 335[119], Alexandre contraint les Illyriens au repli. J.-C. une cité, Bucéphalie, dans le Pendjab pakistanais[283]. Alexandre débarque à l’endroit présumé de la cité troyenne. L'historien perse Tabari a donné au Xe siècle une autre explication quant à l'origine de la relation aux cornes. Les habitants d'Alexandrette en Turquie, de Khorramshahr et d'Hormuz en Iran, de Merv au Turkménistan, de Marguilan en Ouzbékistan, d'Hérat et de Kandahar en Afghanistan, de Ucch et de Karachi au Pakistan entretiennent la légende du roi-fondateur[347]. J.-C.) sont désormais mieux connues grâce à la découverte d'une tablette cunéiforme babylonienne qui, bien que détériorée, fait une nette allusion à la chronologie de la bataille de Gaugamèles et à ses suites[48]. Il doit donc incorporer à son armée des mercenaires auparavant au service des Achéménides et commence à faire appel à des Perses[171]. La victoire d’Alexandre au Granique a une conséquence importante : jusqu’à la bataille d'Issos, il n’y a que de simples garnisons laissées dans les cités pour s'opposer à son avancée[A 36]. Il lui confie le commandement de la cavalerie à la bataille de Chéronée (338 avant J.C). Le récit de Callisthène s'achevant vers 328, Alexandre aurait choisi un nouveau type de biographie officielle au moment où sont introduits les usages perses à la cour. Celle-ci confirme qu'Alexandre aurait bien reçu le protocole pharaonique complet[52]. Selon l'historien Robin Lane Fox, cet hommage à Achille et Patrocle montre bel et bien qu'ils ont une relation intime, car à l'époque il est convenu que les deux héros sont amoureux et que cette comparaison est destinée à rester jusqu'à la fin de leurs jours[277]. J.-C., Alexandre quitte Bactres à la tête de 120 000 personnes, combattants et non-combattants inclus[191]. Alexandre triomphe et Darius s'enfuit en Syrie, abandonnant sa mère, sa femme, ses filles et un important butin. Si bien qu'à la mort du roi, malgré l'expansion commerciale, il ne reste d'après Justin que 50 000 talents dans les caisses de l'État[300]. Plutarque fait mention d'une soirée où Alexandre donne un baiser à Bagoas après que celui-ci a dansé pour le roi[A 109]. Le roi de Macédoine est mort le 13 juin 323 av. J.-C.[20]. L'histoire légendaire des fondateurs de Rome, Romulus et Rémus, fait partie de la mythologie romaine5. Entre 6 000 et 8 000 défenseurs sont tués. Parmi les historiens contemporains, se distinguent Edward M. Anson qui propose dans Alexander the Great: Themes and issues (2013) une étude des enjeux politiques et culturels du règne d'Alexandre, ainsi qu'Ian Worthington dans By the spear: Philip II, Alexander the Great, and the rise and fall of the Macedonian Empire (2014) qui met en parallèle les règnes de Philippe II et de son fils[67]. Selon Plutarque, le souvenir de la bataille de l'Hydaspe fait redouter à la phalange des batailles encore plus difficiles. Alexandre est ainsi mentionné dans l'ouvrage zoroastrien, Le Vrai livre de la Loi (ou Arda Viraf Nâmak), écrit en Pehlevi (ou moyen-perse) à partir de l'époque sassanide (VIe siècle). Finalement aux yeux de Droysen, la Macédoine antique ressemble à la Prusse contemporaine dont la mission est d'unifier le peuple allemand comme Philippe et Alexandre l'ont fait pour la Grèce[61]. Alexandre cède en ne maintenant cette étiquette que pour ses sujets asiatiques, mais la part qu'il donne à ces derniers dans l'armée et l'administration suscite des mécontentements. La déroute de l'armée perse après sa défaite à Issos est totale. En sept jours depuis Gaza il atteint alors Péluse. Cet épisode illustre la nécessité pour Alexandre d'une victoire en Asie pour empêcher toute tentative de révolte en Grèce. Le séjour dans les provinces orientales de l'ancien empire achéménide pèse fortement sur l'entourage du roi. Il parait économe de la vie de ses hommes, préférant la manœuvre rapide au combat frontal. Selon Diodore[A 82], lorsque Alexandre, agonisant, reçoit la question de Perdiccas : « À qui entends-tu léguer l'Empire ? C'est ce type de roi qu'Aristote cherche en Alexandre, et l'influence décisive du philosophe se mesure au sentiment qu'a Alexandre, en maintes occasions, d'être investi d'une mission historique qui consiste à unifier l'Occident et l'Orient[98]. Reste cependant à s’emparer de la cité, qui comporte deux citadelles, dont l'une se trouve juchée sur une île. Sa mère le convainc qu’il est le descendant de Zeus par son père et d’Achille par elle-même. Plusieurs villes se rendent sans résistance et Alexandre y restaure la démocratie. Dans ce contexte, Alexandre procède à des réformes au sein du commandement de l'armée : Héphaistion et Cleitos deviennent hipparques, les fidèles Perdiccas, Cratère et Ptolémée sont eux aussi promus[174]. L'accession au trône d'Alexand… Justin, qui a peut-être vécu au milieu du IIe siècle[N 6], est l'abréviateur des Histoires philippiques, aujourd'hui disparues, du Gallo-Romain Trogue Pompée composées sous le règne d'Auguste parmi une Histoire universelle. Il apparaît plus probable qu'Alexandre ait fondé une vingtaine d'Alexandrie. Les sources antiques, dont Plutarque[A 88], disent qu'Alexandre est de grande taille, qu'il a une peau blanche et une chevelure léonine châtain clair aux reflets cuivrés. Il est rejoint à Ecbatane par Bessos avec des cavaliers originaires de Bactriane et un corps d'environ 2 000 mercenaires grecs[168]. Geoffroy Caillet, « À la cour des arts florissants », Cette notion de Vulgate d'Alexandre est fondée sur le travail primordial de l'historien C. Raun dans, Claude Mossé, « La figure mythique d’Alexandre dans la France médiévale (. Les Juifs sont aussi reconnaissants envers Alexandre d'avoir permis leur installation à Alexandrie où est traduite en grec la Bible hébraïque vers 270-250 av. Surtout, il écrit qu'Alexandre s'est prosterné devant le Grand prêtre de Jérusalem, qu'il a accompli un sacrifice dans le Temple et confirmé aux Juifs leurs privilèges, bien qu'il n'adhère pas à la religion du Dieu unique[A 132],[390]. Il mène ensuite une campagne contre les généraux perses insoumis et s'avance jusqu'au pays des Scythes. Le fait que tout au long de la conquête Alexandre revendique systématiquement les territoires qui à un moment ou à un autre ont été achéménides illustre un projet politique cohérent[290]. Néanmoins les sources anciennes les plus fiables, tels Diodore de Sicile, Arrien, Plutarque et Quinte-Curce, citent uniquement Héphaistion comme étant l'ami (philos) d'Alexandre, même s'il est vrai qu'ils écrivent à une époque où les relations homosexuelles sont moins tolérées qu'au temps de la Grèce classique[271]. En octobre ou novembre 330, Satibarzane se révolte à nouveau en Arie. Il introduit dans le forum de Rome des portraits réalisés par Apelle[325]. Mais ce crime crée un profond malaise parmi l'entourage du roi[179]. Après 1 300 km et 80 jours de navigation, Néarque parvient à Harmozia (Ormuz) en face du promontoire de Macéta (actuel Émirats arabes unis). Il inflige un cuisant échec militaire à des officiers d’Alexandre sur le fleuve Polytimetos (Zeravchan dans l’actuel Ouzbékistan). Selon Diodore[A 5], Perdiccas a publié en 323 des Hypomnemata, c'est-à-dire une compilation des plans de bataille et des projets d'Alexandre[11]. Selon lui Alexandre est appelé Dhû-l-Qarnayn car il est allé d'un bout à l'autre du monde ; le mot Qarn signifie « corne » et les extrémités du monde sont appelées « cornes »[403]. Il subsiste quelques œuvres originales de l'époque hellénistique. Ainsi le futur Manuel II déclare pendant le siège de Thessalonique mené par les Turcs (1383-1387) : « la patrie de Philippe et d'Alexandre nous appartient »[316]. De retour à Memphis, Alexandre se fait officiellement couronner dans le temple de Ptah. Le mythe d'Alexandre est transporté par les voies de la religion et du commerce jusque dans l'empire byzantin. Il est probable que les critiques de Philotas sur le cérémonial perse adopté par le roi aient fortement indisposé ce dernier, alors que Parménion ne semble pas freiner les velléités de retour en Europe des troupes stationnées à Ecbatane. J.-C. Ayant besoin des Grecs comme mercenaires et colons en Asie, il cherche à s'entendre avec toutes les cités. Ainsi en 63 av. En chemin, il reçoit des ambassades venues de Grèce. Une analyse de l'œuvre d’Alexandre est complexe à réaliser car celle-ci reste inachevée. Alexandre se rend ensuite en pèlerinage dans l'oasis de Siwa où il rencontre l’oracle de Zeus Ammon qui le confirme comme descendant direct du dieu Amon[157]. Sa mère donnera naissance en 355 à une fille Cléopâtre[71]. Il conserve les cadres administratifs de l'empire perse[287], dont les satrapies, tout en cherchant à se concilier l'aristocratie perse, comme le montrent la rénovation du tombeau de Cyrus ou les noces de Suse[287]. Cet incendie est souvent interprété comme volontaire, bien qu’il aille à l’encontre de la politique d’intégration aux coutumes locales du conquérant. Dans la lignée de Johann Gustav Droysen, nombre d'historiens considèrent qu'Alexandre a mené une politique économique efficace par la mise en valeur des territoires, l'introduction de la monnaie, l'ouverture de routes commerciales. Sous le règne de Philippe II, le royaume de Macédoine a étendu son hégémonie sur la Grèce. Avec la traduction de Quinte-Curce en français par Vasque de Lucène pour Charles le Téméraire, la dimension romanesque du personnage commence à faire place au conquérant[354]. Il dispose d'abord, au départ de l'expédition, d'une armée aguerrie par les guerres de Philippe[128]. Mais il fut frappé par une forte fièvre qui l’emporta en une dizaine de jours. Il fut le fils de Philippe II et dOlympias. Une autre inscription contemporaine d'Alexandre retranscrit une décision prise au sujet de la cité de Philippes en Macédoine[16]. J.-C. Enfin, il tire avantage d'une bonne connaissance du terrain grâce à l'emploi systématique d'éclaireurs avant les grandes batailles[129]. Une terrible fièvre s'empare de lui dans la nuit du 7 au 8 juin. Cependant, des relations existent puisque l'on trouve dans l'armée perse sous Darius III quelques éléphants et des contingents indiens[A 57]. Bucéphale (en grec ancien Βουκέφαλας / Bouképhalas) est le cheval d'Alexandre le Grand que lui seul est parvenu à dresser. La mort de Darius amène par ailleurs la noblesse perse à se rallier massivement à Alexandre[169]. Roman d'Alexandre[316]. Alexandre reprend à son compte le projet panhellénique de son père Philippe II, fidèle à la pensée d'Isocrate[A 28] qui appelle à l'union des Grecs autour du royaume de Macédoine contre l'ennemi héréditaire que représentent les Perses[121]. Son père lui fait partager son pouvoir. Louis XIV témoigne au début de son règne d'une grande admiration envers Alexandre, auquel le Grand Condé se réfère également depuis son éclatante victoire à Rocroi[359]. Ce qui est certain, c’est qu’une expédition est envisagée pour le 20 du mois de Dæsios (5 juin 323), que les sources antiques orientent vers le sud de la Libye afin d’atteindre l’Occident. Le roi macédonien pille copieusement les trésors de ces villes et soumet une partie des habitants en esclavage. À la fin du IIIe siècle av. Ainsi La Fontaine écrit en 1684 une Comparaison d'Alexandre, de César et de Monsieur le Prince, tandis que Bossuet rédige en 1687 l’Oraison funèbre du Grand Condé qui le met en parallèle avec Alexandre[365]. Ce désir insatiable le conduit à outrepasser les limites du possible en soumettant des peuples jamais conquis et en franchissant les obstacles naturels, qu'ils soient des fleuves, des montagnes ou des étendues désertiques[254]. Celui-ci s’attire habilement la sympathie des habitants de la cité en confiant au temple d’Artémis le tribut que la cité paye jusqu’alors à Darius et en rappelant les bannis[A 38]. Alexandre a été le sujet de très nombreuses œuvres d'art de l'Antiquité jusqu'à nos jours. La célèbre mosaïque d'Alexandre provenant de Pompéi daterait de la fin du IIe siècle av. En effet, il a rassemblé toutes les terres conquises par les Achéménides au sein d'une même construction, il a repris en main l'administration centrale et satrapique en désignant parfois des Asiatiques, enfin il a conservé le système tributaire au sein de la terre royale (chôra basilikè)[297]. Il découvre les héros de l'Iliade, auxquels il rêve de ressembler. Il s'appuie aussi sur la loyauté absolue de ses Compagnons (hétaires) à pied ou à cheval, et peut compter sur les épigones (« héritiers ») perses recrutés à partir de 330 av. La tradition populaire byzantine reprend les exploits réels ou mythiques d'Alexandre racontés par le Pseudo-Callisthène au IIIe siècle, dans ce qui deviendra au Moyen Âge le Finalement, cette crise amène un remaniement à la tête des satrapies. Alexandre fonde, à proximité du Iaxarte, limite orientale de l'empire perse, une Alexandrie Eschatè (actuel Khodjent), ou « Alexandrie la plus lointaine »[178]. ; Durant toute sa vie, il lit des livres grecs. Les rites accomplis dans le cadre de la fonction royale s'avèrent être purement formels, tandis que les rapports bienveillants entretenus avec les sanctuaires égyptiens, babyloniens ou perses relèvent de l'opportunisme politique[264]. Finalement, cette hypothèse de l’empoisonnement rencontre peu d'écho chez les historiens contemporains[246],[248]. Les citoyens d'Alexandrie vénèrent le tombeau du glorieux fondateur comme un sanctuaire[319]. De 330 à 328, Alexandre et ses soldats connaissent une période difficile. Ses grandes victoires contre les Perses (Granique, Issos, Gaugamèles) sont fondées sur des concepts stratégiques établis par son père, qui s'inspire lui-même en partie de l'ordre oblique d'Épaminondas[285], et qu'applique son second, l'expérimenté Parménion. Un simple soldat de l’expédition qui a quitté la Macédoine en 334 et atteint l’Inde a parcouru environ 20 000 kilomètres. Cependant, Alexandre conserve un atout. Il y reçoit le renfort de Taxilès, raja de Taxila, qui appelle à lutter contre son puissant voisin Pôros, qui cherche à soumettre tout le Pendjab[186],[N 28]. Finalement, il a eu moins d'épouses que son père Philippe II qui en a totalisé sept[A 98]. Dominique Joly (textes) et Antoine Ronzon (illustrations). Mégalopolis et Messène sont les seules cités importantes à refuser d'entrer dans la coalition anti-macédonienne. Dans le Große Seelentrost, écrit en bas allemand au XIVe siècle, Alexandre est vu comme un personnage cupide et cruel dont la soif de conquête le mène à sa perte, car il a franchi les limites fixées à l'homme. Dans sa fuite, Bessos ravage les vallées entre les Paraponisades et l'Oxos (Amou-Daria) afin de limiter les possibilités de ravitaillement de ses poursuivants. Depuis les années 1990, la figure d'Alexandre est un enjeu du conflit entre la Grèce et la République de Macédoine du Nord (anciennement Macédoine)[385]. En juillet 335, Alexandre marche avec ses troupes vers le territoire des Agrianes en Péonie, dont le roi Langaros lui vient en aide[N 14]. Un récit du Ve siècle d'origine talmudique, Le voyage au Paradis, reprend cette tradition qui fait d'Alexandre un défenseur du judaïsme[392]. Alexandre pénètre en Paraitacène (actuelle région d'Ispahan), soumet la population et fonce sur Ecbatane pour y apprendre que Darius vient de s'enfuir trois jours plus tôt avec environ 9 000 hommes dont 3 000 cavaliers. Alexandre le Grand (ou Alexandros ou Alessandro, en Grec : Άλέξανδρος ό Μέγας Aléxandros ho Mégas ou Άλέξανδρος Γ' ό Μακεδών Aléxandros trίtos ho Makedόn) est Roi de Macédoine de 336 à 323, Roi de Babylone de 331 à 323 et Pharaon d'Égypte de 332 à 323. On peut néanmoins ajouter les Histoires de Polybe, écrites au IIe siècle av. J.-C., qui évoquent quelques faits ayant trait aux conquêtes d'Alexandre[21],[N 5]. Certains historiens contemporains ont défendu l'idée qu'Alexandre aurait souhaité continuer son périple au-delà de l'Indus et qu'il aurait eu une ambition « mondiale »[189]. Parmi ses récits légendaires, le Roman d'Alexandre occupe une place à part ; issu des écrits du Pseudo-Callisthène, il mêle l'histoire et le fantastique pour devenir l'un des ouvrages non religieux les plus lus au Moyen Âge, en Occident comme en Orient. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. Deux stratèges de Médie, Sitalcès et Cléandre[N 38], sont exécutés pour avoir commis des exactions et des sacrilèges[A 68] ; il est aussi possible que Cléandre ait entretenu des relations diplomatiques avec Harpale. Les travaux de l'historien grec Miltiade Hatzopoulos, dont Macedonian Institutions Under the Kings : A historical and epigraphic study (1996), ont étendu la vision de l'histoire d'Alexandre à travers une étude de l'État macédonien des Argéades aux Antigonides. Il est dit que la personne qui arrivera à dénouer ce nœud acquerra l'empire de l'Asie. Son génie militaire réside dans sa capacité à lancer la charge de cavalerie au moment opportun. Malgré la saison des pluies, plus de 6 000 personnes seraient mortes de soif et d’épuisement durant cette marche dans le désert du Makran[N 37], d'autant qu’une partie des réserves de grain est déposée dans des fortins au bord de la mer pour approvisionner la flotte. Il est possible qu’Alexandre ait voulu affirmer son pouvoir face à une population peu encline à se rallier à lui. Une autre hypothèse met en cause la fièvre typhoïde qui est aussi courante que le paludisme dans l'antique Babylonie[235]. Cette flotte a été construite avec la contribution financière de nobles de la cour et de l’état-major du roi. Alexandre le Grand : dates clés Peu après, Alexandre perd son chien Péritas, il lui dédie également une cité[A 59]. L'armée compte également des cavaliers des Hautes satrapies, des marins égyptiens, phéniciens, chypriotes pour la descente de l'Indus déjà envisagée[185]. Elle adopte Alexandre comme son fils, faisant de lui son héritier. Commode fait frapper des monnaies à son effigie et à celle d'Alexandre[333]. Les montants des effectifs de l'armée perse, souvent surévalués de manière invraisemblable, sont généralement à prendre avec précaution[128]. Quant à Alexandre, il ne lui sert à rien de tenir la côte phénicienne si Tyr, avec ses deux ports, reste en dehors de son contrôle. À partir de 324, selon certains auteurs antiques, Alexandre aurait voulu être honoré en Grèce comme « Dieu Invaincu », conjointement à l'édit sur le retour des bannis dans les cités[212]. De Carmanie, Alexandre se rend au début de l’année 324 av. Il défait les Triballes du roi Syrmos sur les bords du fleuve Hémos[119], près du delta du Danube. La seconde tradition, jugée moins fiable par endroits, est celle représentée par Diodore, Quinte-Curce et Justin, les auteurs de la vulgate d'Alexandre, qui fondent leurs récits en grande partie sur l'Histoire d'Alexandre de Clitarque, rédigée quelques années après la mort du souverain[3]. Arrien évoque des théores (ambassadeurs religieux) envoyés à Babylone auprès d'Alexandre, mais rien ne prouve en l'état actuel qu'Alexandre ait bien voulu instaurer un culte impérial, sachant par ailleurs que l'idée d'un roi-dieu est sacrilège aux yeux des Perses[309]. Au temps de la conquête circulent des monnaies très diverses.