par l'évêque arien Eusèbe de Nicomédie sur son lit de mort, en 337. Elle suscita des protestations unanimes et fut déchirée. Constantin lui-même fait revenir Arius de son exil dix ans après le concile et se fait baptiser par l'évêque arien Eusèbe de Nicomédie sur son lit de mort, en 337. L’orateur Libanios y dirige une école de rhétorique avant de s’établir à Antioche. Le concile de Chalcédoine pouvait donc avoir des réticences à retirer la primauté au siège de Rome si, comme les adversaires de la Papauté le pensent, il n’avait considéré le primauté romaine que comme une simple coutume, dépendante de l’autorité politique (ce qui est faux comme le prouve notre article). 15.3) interdisant aux bouchers d’acheter leur viande dans cette ville et leur prescrivant d’obtenir de meilleurs prix en allant à la rencontre des producteurs au-delà du Sangarios. Si Eusèbe ne fait pas partie des individus proscrits directement à l'issue du concile[6], la situation change à la fin de l'année 325 : l'empereur lance un ordre d'exil contre l'évêque, motivé non seulement par son soutien affiché à Arius et son indiscipline théologique mais aussi, vraisemblablement, par le soupçon de trahison politique dans la mesure où, intime de Constantia, il aurait pris, avec d'autres évêques de Bithynie[23], le parti de Licinius[21], par ailleurs exécuté avec son fils au printemps 325 par Constantin, en dépit de sa promesse[14]. Le concile s'efforce de régler des conflits de juridiction entre les sièges de Tyr et de Béryte, entre ceux de Nicomédie et de Nicée et, surtout, entre ceux d'Antioche et de Jérusalem auquel il reconnaît, le 26 octobre, l'autorité sur les trois Palestines. Bien que défait à Nicée, le parti des ariens modérés — parfois qualifié d'« eusébiens », suivant une expression du successeur d'Alexandre d'Alexandrie, le jeune nicéen Athanase élu siège épiscopal alexandrin en 328[25] — compte de puissants soutiens au sein du cercle impérial : Hélène, la mère de l'empereur, affiche sa dévotion pour Lucien d'Antioche tandis que Constantia conserve son amitié à Eusèbe[24]. Il cite d'Eusèbe de Nicomédie une lettre, qui, dit-il, fut lue au concile de Nicée, et qui, parce qu'elle critiquait le mot ομοούσιος, fut cause que les évêques l'adoptèrent pour mieux frapper l'erreur arienne. Pratiquement aucun des écrits d'Eusèbe de Nicomédie ne nous est parvenu, à l'exception de quelques lettres reproduites par les historiographes ecclésiastiques Socrate le Scolastique[41], Sozoméne[42] et Théodoret de Cyr[43]. Lettre d'Eusèbe Evêque de Nicomédie : à Paulin Evêque de Tyr. Il cite d'Eusèbe de Nicomédie une lettre, qui, dit-il, fut lue au concile de Nicée, et qui, parce qu'elle critiquait le mot ομοούσιος, fut cause que les évêques l'adoptèrent pour mieux frapper l'erreur arienne. Ceux-ci comprenaient Arius, qui était presbytre à Alexandrie sous l'évêque trinitaire, et Eusèbe, évêque de Nicomédie (l'homme qui a inventé le terme «concile œcuménique» et qui avait estimé la participation à une participation sensiblement plus faible et plus réaliste de 250 évêques). Eusèbe et Théogonios profitent de l'occasion pour plaider leur cause en arguant que c'est à leur fidélité à Arius qu'ils doivent leur exil ; après avoir présenté à l'empereur une profession de foi jugée assez orthodoxe[6] et bénéficié du soutien de Constantia, Eusèbe est réintégré dans ses fonctions en 328, après trois ans d'exil[26]. La peur de l'agitation politique l'emporta sur celle des incendies ! Toutefois, à cette époque et dan… En 325, à la recherche d'une solution d'apaisement et d'unité[16], Constantin confie à l'évêque occidental Ossius de Cordoue le soin de dénouer la crise arienne, essentiellement orientale : celui-ci convoque par cursus publicus une assemblée générale de l'ensemble de l'épiscopat qui se réunit en mai à Nicée[17], ville située à une cinquantaine de kilomètres de Nicomédie, permettant à l'empereur de contrôler facilement ce concile[16]. Il écrivit plusieurs traités dogmatiques qui refusaient l'union avec l'Eglise romaine. Peu avant 318[6], estimant trop modeste son siège[5], il obtient son transfert à Nicomédie dont le siège épiscopal est devenu vacant et où réside alors l’empereur Licinius[6]. Pour les différentes décisions du concile, voir, patriarches œcuméniques de Constantinople, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Eusèbe_de_Nicomédie&oldid=178147908, Personnalité chrétienne de la Rome antique, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Religions et croyances, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Un passage de saint Ambroise d'ailleurs vient confirmer Eustathe. - Ami et partisan d'Arius pour lequel il prit partie au premier Concile de Nicée (325). Lettre contre Méléce. Se rendant en Orient, il avait constaté le très grand nombre des dissensions au sein du christianisme. L’hérésiarque lui … Not yet a subscriber or member? Elle suscita des protestations unanimes et fut déchirée. Concile de Nicée. Elle se trouve aujourd’hui en Turquie et s'appelle Izmit. L'opposition ou l'adhésion d'Eusèbe au credo de Nicée n'est néanmoins pas claire : même s'il semble être resté circonspect avec la consubstantialité nicéenne, ce dernier a pu défendre Arius sans pour autant partager l'ensemble de ses thèses[22]. Après la fondation de Constantinople, elle reste une capitale provinciale importante. La ville se résume largement à la fin du XIe siècle à l’acropole, un rectangle fortifié, de 200 à 300 m de long sur 150 m de large, séparé de la côte par les vestiges abandonnés du site antique. Sa décision la plus impo Hannibal s'y donna la mort en 183 av. - CHAPITRE VI. Le concile de Nicée se conclut dans l'euphorie. Comme beaucoup de Chrétiens ignorent ce qui s'est passé à l'époque de ce Concile, il est bon de l'étudier d'un peu plus près, avant de voir ce qu'affirme le Nouveau Testament sur la nature de Jésus. Élève de Lucien d'Antioche, professant un arianisme subordinatianiste homéen, il prend part aux querelles religieuses qui agitent les églises chrétiennes du IV e siècle en défendant le prêtre Arius. On sait qu'il a été l'élève de Lucien d'Antioche, avec d'autres « colucianistes » au nombre desquels on compte le prêtre alexandrin Arius[1] et Eusèbe de Césarée qui se réfèrent également à l'enseignement d'Origène[2]. En fait, on va s'apercevoir rapidement que l'arianisme est resté vigoureux. CHAPITRE VI. Ses vues sont déclarées acceptables par le concile de Nicomédie et l'excommunication prononcée précédemment par le concile d'Alexandrie est levée. Lorsque Dioclétien fait de Constance Chlore un césar, il garde le jeune Constantin en otage à Nicomédie et l'emmène avec lui lors d'une expédition en Égypte, en 295-296. Celui-ci pourtant demeure aux marges de l'empire, notamment chez les barbares germaniques évangélisés par l'évêque goth Wulfila, lui-même ordonné par un évêque arien, Eusèbe de Nicomédie. La ville est aussi dotée d’un xénodocheion connu par le sceau du spathaire impérial qui le dirige. Eusèbe de Nicomédie s’en chargea. ... Constantin convoque le concile de Nicée en 325 et Arius, ses disciples et son enseignement son condamnés. Cependant, les précédents conciles réunissaient un nombre bien plus restreint d'évêques, venant de régions moins éloignées les unes des autres (concile de Rome en 313 et concile d'Arles en 314). Eusèbe avait été, avec Arius, élève de Lucien d'Antioche. Lettre contre Méléce. de l’évêque d’Alexandrie dont le porte-parole fut Athanase. J.-C. Elle fut la capitale des empereurs Dioclétien et Constantin. La conquête du pouvoir 1.1. Comment se fait-il que les Chrétiens n’ont jamais remis en cause plus tard ces deux concepts alors que tout le monde sait aujourd’hui dans quelles circonstances ce Concile a été tenu ? Concile de Constantinople III - 680 - sixième concile œcuménique. Vers 845, le géographe arabe Ibn Hurdadbeh décrit une ville en ruines mais continuant de servir de station sur la route impériale vers Constantinople : la citation suggère que l’essentiel de la ville antique et notamment ses quartiers portuaires sont à l’abandon, alors que la population s’est retirée sur l’acropole fortifiée, le kastron byzantin. Nicomédie fut fondée en 264 av. Concile de Nicée (Turquie actuelle) en 325 et Hérésie de l'église: L'empereur romain Constantin Ier convoqua le concile. 2/ Constantin et l’Empire chrétien En 313 Constantin promulgue l’édit de Milan qui reconnaît la liberté de culte du christianisme. EUSÈBE DE NICOMÉDIE (280 env.-env. La ville ne survit que comme base militaire, capitale du thème des Optimates, centre administratif civil et métropole ecclésiastique : un percepteur des impôts du golfe de Nicomédie est cité dans la Vie d’Étienne le Jeune vers 750-760, des sceaux de commerciaires sont datés des VIIe et IXe siècles. C’est en répondant à cette question que les pères réunis en concile à Nicée commencent à mettre en place une nouvelle notion : celle de personne, distinguée de celle de nature. Il faut donc attendre le concile de Constantinople pour que s'estompe l'arianisme, après quelque 80 ans de crise. Montée de l’arianisme (325-341). Elle est alors mentionnée essentiellement comme une base militaire, disputée entre Artavasde et Constantin V en 743, attaquée par le rebelle Bardanès en 803, et le Paulicien Chrysocheir en 869. En effet c’est au cours du Concile de Nicée que sera adopté le Credo encore en usage dans toutes les églises chrétiennes. Le concile de Nicée est considéré comme le premier concile œcuménique bien qu'il ne s'agisse pas du premier concile à proprement parler. Constantin Ier venait à peine de réunir l'Empire romain après avoir vaincu Licinius à Andrinople, en septembre 325. Open this document. CHAPITRE IX. Hannibal s'y donna la mort en 183 av. Premier concile œcuménique, c'est-à-dire s'étendant à l'Église entière, le concile de Nicée (325) a été réuni par l'empereur Constantin, devenu maître de tout l'Empire, pour résoudre les problèmes qui divisaient alors les Églises d'Orient, problèmes disciplinaires et surtout problème dogmatique, celui de l'hérésie d'Arius. Le Concile de Nicée, en 325, se réunit contre Arius (un prêtre d’Alexandrie) qui, voulant préserver la spécificité du Père, "seul incréé, seul éternel, seul à être sans commencement, ... , puis à Eusèbe de Nicomédie, (qui tous deux le défendent). Quel que soit le nom, quelle que soit la destination que nous voulons donner à des hommes réunis en un corps, cela donne lieu, dans tous les cas et rapidement, à des hétairies », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nicomédie&oldid=177330263, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. À Nicomédie, Eusèbe s'est lié d'amitié avec l'épouse de Licinius, Constantia, demi-sœur de l'empereur Constantin. Quand éclate la crise arienne — peut être vers 318 et au plus tard en 323[8] —, il prend son ancien condisciple Arius sous sa protection, dont il reçoit la première lettre conservée au sujet de sa querelle théologique et disciplinaire avec Alexandre d'Alexandrie[9]. Concile de 340 ou 341, cet Eusèbe, président du Concile, aurait été Eusèbe de Nicomédie (évêque de Constantinople dès 338), chef du parti arianisant postnicéen, très bien introduit à la cour impériale et inspira-teur de la politique religieuse de l'empereur Constance 4. « N'oublie pas que ta province est la proie d'une société de ce genre. Eusèbe de Nicomédie. Ces derniers, qui étaient déjà brièvement entrés à Nicomédie comme alliés de Nicéphore III Botaniatès en 1078, s’en emparent en 1087, mais la perdent dès 1090. De son côté, Eusèbe initie une campagne de lettres hostiles à Alexandre[6] qui, essayant de rallier le plus grand nombre de prélats possible à la profession de foi arienne[10], étend la portée de ce qui n'était jusqu'alors un conflit local à l’ensemble de l'Orient[11]. Il se convertit d’ailleurs sur son lit de mort (337). Ils durent présenter une profession de foi au concile. J.-C. par le roi Nicomède Ier sur le site de l'ancienne cité d'Olbia également connue sous le nom d'Astacos, colonie de Mégare détruite par Lysimaque. En 1204, Nicomédie est au centre des disputes entre les prétendants aux dépouilles de l’Empire, Théodore Lascaris, David Comnène et les Latins, qui en prennent le contrôle en 1206. Elle se trouve aujourdhui en Turquie et est appelée Izmit. Évêque de Bérytos, de Nicomédie puis de Constantinople, c'est lui qui baptise l'empereur Constantin sur son lit de … La ville atteint son apogée dans l’Antiquité tardive, comme capitale impériale de Dioclétien et résidence fréquente de Constantin qui s’y fait baptiser sur son lit de mort. Already a subscriber or member? En soi, cet enseignement n’est pas nouveau et on le trouve attesté dans la littérature chrétienne ancienne, notamment dans le Pasteurd’Hermas. Les auteurs anciens ne s'accordent pas sur l'attitude d'Eusèbe dont on ne sait dire s'il a signé la profession de foi nicéenne[6] autour duquel se rassemblent la majorité des évêques qui, entre autres décisions disciplinaires, confirment la condamnation d'Arius[20], à laquelle refuse de souscrire l'évêque de Nicodémie[21]. 3. Partisan d'Arius, il fut déposé de son siège de Nicomédie et exilé après le concile de Nicée (325). Elle est également le siège d'un atelier monétaire. À ce dernier, Eusèbe adresse une missive le priant d'accepter la nomination de Grégoire ainsi que les décisions du concile de Tyr de 335 ce à quoi l'évêque de Rome répond par la proposition d'un concile réunissant les antagonistes, ce que les eusébiens laissent pour lettre morte[6]. Premier concile œcuménique, c'est-à-dire s'étendant à l'Église entière, le concile de Nicée (325) a été réuni par l'empereur Constantin, devenu maître de tout l'Empire, pour résoudre les problèmes qui divisaient alors les Églises d'Orient, problèmes disciplinaires et surtout problème dogmatique, celui de l'hérésie d'Arius. St Athanase évêque et docteur de l'Église († 373) - Fête: le 2 Mai. Elle est surtout connue comme ayant été le siège des premier et deuxième conciles de Nicée en, respectivement, 325 et 787 (les premier et septième conciles des débuts de lÉglise chrétienne), le lieu où fut rédigé le symbole de Nicée (datant du premier concile) et la capitale de lempire de Nicée après la conquête de Constantinople par les crois… Nicomédie (en grec ancien Νικομήδεια / Nikomếdeia) est une ville d'Asie Mineure, capitale du royaume de Bithynie. Les dernières années de Constantin et les courants théologiques de l'arianisme. D'après la Légende Dorée, Julienne était fiancée au préfet de Nicomédie, mais refusait de s'unir à lui tant qu'il resterait païen. Eusèbe de Nicomédie (v. 280 - 341) est un évêque arien, évêque de Constantinople, qui fut l'un des principaux acteurs de la querelle religieuse portant sur la nature du Christ et les rapports entre le Dieu le Père et le Fils au IVe siècle. Sous l'Empire romain, Nicomédie devient une colonie. Après un ultime débat contradictoire tenu à Constantinople en présence d'Eusèbe et de ses partisans, comme Eusèbe de Césarée, Ursace et Valens de Mursa, Athanase est exilé par Constantin à Trèves[32]. En outre, la décision de Nicée n’apaise pas les tensions et, peut-être à l'issue d'une « seconde session » du concile[6] — dont l'existence, fondée sur une lettre des deux évêques exilés en Gaule, est débattue[24] — Constantin infléchit sa position en amnistiant Arius dans un geste d’apaisement tentant de concilier les deux partis[26]. - CHAPITRE VIII. Eusèbe de Nicomédie s’en chargea. On ne connaît guère des autres monuments byzantins que l’existence d’une église Sainte-Sophie, fortifiée par Thierry de Loos en 1206, probablement l'une des principales églises de la ville : cette opération semble impliquer que la forteresse byzantine n’était plus en état d’être défendue. l'Église : dès 329, Eusèbe de Nicomédie, chef de file des ariens au concile de Nicée, revient en grâce à la cour impériale ; en 330, un concile arianisant dépose Eustathe d'Antioche, l'un des premiers adversaires d'Arius, pour sabellianisme et immoralité ; en Égypte même, un Au moment où le contexte politique se modifie avec la christianisation de l'Empire, Eusèbe incarne l'évolution du rôle des prélats chrétien qui, au-delà de leur rôle de guide des communautés, s'augmente d'une recherche d'influence auprès des autorités temporelles[24] : sa proximité avec les milieux impériaux, combinée à une certaine habileté politique, va bientôt faire de l'évêque de Nicomédie un prélat puissant et influent[3]. Jules provoque donc un synode local qui rétablit Athanase et auquel les eusébiens répondent par un concile à Antioche, en 341, dit Concile de la Dédicace, dans une opposition qui accentue les divergences entre les Églises des deux parties de l'Empire[36]. Au début des débats, Eusèbe lit une lettre qui expose sa doctrine subordinatianiste sur le Fils de Dieu[6] : à la suite d'Arius qui affirme que le Père est l'unique vrai Dieu et que le Fils n'existait pas avant d'avoir été engendré[18], Eusèbe avance que le Fils n'est pas consubstantiel au Père ; or, si l'on prétend que le Fils est engendré et non créé, alors on soutient qu'il est consubstantiel au Père et que l'essence (en grec : ousia) de celui-ci est divisée en deux parties, ce que refuse d'envisager le parti arien[19]. Évêque qui fut chef du parti arien dans la première moitié du iv e siècle. 4. Ayant assisté au concile de Nicée, à un titre que nous ignorons, et étant décédé du vivant d’Eusèbe de Nicomédie, qu’Eustathe rejoignit à sa mort55, il fut probablement évêque de Césarée après Léontios et avant Dianios56. A cette époque, un prêtre nommé Arius enseigne qu’il y eut un temps où le Fils n’existait pas. En 324, c'est Eusèbe qui accompagne celle-ci auprès de son demi-frère lorsqu'elle sollicite et obtient la grâce pour son époux Licinius, définitivement vaincu après la bataille de Chrysopolis[14]. À la mort d'Eusèbe, l'arianisme modéré « eusébien » semble avoir triomphé — au moins en Orient — et les sièges d'Antioche, d'Alexandrie et de Constantinople sont occupés par des évêques de cette tendance. Réfutation des Ariens tirée des Ouvrages d'Eustate, et d'Athanase. Le couple, qui à l'instar d'Eusèbe et de Constantia défend l'arianisme, donne naissance à Gallus et au futur empereur Julien[29] dont, selon Ammien Marcellin, l'éducation religieuse aurait été confiée au prélat[30]. Ils durent présenter une profession de foi au concile. Les ariens y firent figure d’accusés. Un des grands conciles du début de l'histoire de l'Eglise est celui de Nicée en 325, convoqué par l'empereur Constantin. Eusèbe de Nicomédie, mort à Constantinople en 341, est une personnalité influente du christianisme ancien, qui jouit d'un grand crédit auprès des empereurs Constantin Ier et Constance II. CHAPITRE VIII. Saint Athanase Évêque et docteur de l'Église Athanase, né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Les eusébiens organisent différents synodes locaux pour asseoir leurs positions[6] et Constantin, constamment sollicité par les différents partis et probablement conseillé par Eusèbe[31], convoque un nouveau concile de conciliation à Césarée de Palestine vers 334 auquel l'inflexible évêque nicéen Athanase refuse de se rendre[31]. Il remet en selle l'arianisme, condamné par le concile de … Deux séismes en 358 et 363 éprouvent durement la ville et endommagent l’enceinte construite par Dioclétien, probablement abandonnée avant le VIIe siècle. C'est la première fois que le concile local d'une église locale lève l'excommunication prononcée par une autre : procédure qu'interdira, en 325, le premier concile de … Après la mort de Constantia vers 330, Jules Constance, demi-frère de Constantin, épouse une parente d'Eusèbe, fille de Julius Julianus, nommée Basilina[28]. Quel que soit le nom, quelle que soit la destination que nous voulons donner à des hommes réunis en un corps, cela donne lieu, dans tous les cas et rapidement, à des hétairies »[1]. L'unité du dogme semble préservée. À partir de cette date, Nicomédie devient la capitale ad interim de Constantin ainsi que sa résidence principale jusqu'en 330[15]. Eusèbe meurt probablement au cours de l'hiver 341/342, vraisemblablement à Constantinople[6]. Saint Léon, regardant la tenue d'un concile général comme la suite nécessaire de l'appel interjeté par saint Flavien, et comme le véritable remède aux troubles qui agitaient l'Église, l'avait fait demander à l'empereur Théodose par Valentinien III et par les impératrices Placidie et Eudoxie. Rentré en grâce, il met son crédit retrouvé auprès de l'empereur au service du parti arien. Premier concile œcuménique, c'est-à-dire s'étendant à l'Église entière, le concile de Nicée (325) a été réuni par l'empereur Constantin, devenu maître de tout l'Empire, pour résoudre les problèmes qui divisaient alors les Églises d'Orient, problèmes disciplinaires et surtout problème dogmatique, celui de l'hérésie d'Arius. Réfutation des Ariens tirée des Ouvrages d'Eustate, et d'Athanase. Celle-ci connait un grand succès et de nombreuses déclinaisons tant en Occident qu'en Orient[39] et fait le lit d'un autre faux célèbre, la Donation de Constantin[40] d'où Eusèbe de Nicomédie est définitivement absent. Exilé en Gaule avec son collègue Théognios de Nicée[21], Eusèbe est remplacé par un certain Amphion sur le siège épiscopal nicodémien[6]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette même année, Eusèbe préside un concile à Antioche, où séjourne Constance II, qui nomme l'eusébien Grégoire de Cappadoce à l'épiscopat d'Alexandrie où il se rend accompagné de troupes, contraignant Athanase à s'enfuir à Rome auprès de l'évêque Jules Ier[6]. Concile de Nicée. Néanmoins, quelques décennies plus tard, le parti nicéen prend définitivement l'avantage ; le fait que ce soit un évêque « arien » qui ait présidé au baptême du premier empereur chrétien embarrasse dès lors les commentateurs chrétiens[38] : ainsi, dès le Ve siècle, des Actes de Sylvestre inaugurent la légende selon laquelle Constantin a été baptisé à Rome par l'évêque Sylvestre Ier, une version apocryphe qui s'impose bientôt comme authentique. Le concile s'efforce de régler des conflits de juridiction entre les sièges de Tyr et de Béryte, entre ceux de Nicomédie et de Nicée et, surtout, entre ceux d'Antioche et de Jérusalem auquel il reconnaît, le 26 octobre, l'autorité sur les trois Palestines. Professeur à l'école patriarcale de Constantinople (+ 1444) Il voulut se retirer comme moine à Nicomédie, mais, devant les menaces turques, il se replia sur la capitale. Il fut nommé au siège de Béryte en Phénicie, puis passa à celui de la ville impériale de Nicomédie. Il fut nommé au siège de Béryte en Phénicie, puis passa à celui de la ville impériale de Nicomédie. Évêque de Bérytos, de Nicomédie puis de Constantinople, c'est lui qui baptise l'empereur Constantin sur son lit de mort en 337. Il est vraisemblablement apparenté à un préfet du prétoire[3] du nom de Julius Julianus[4]. 0:24:32 . Élève de Lucien d'Antioche, professant un arianisme subordinatianiste homéen, il prend part aux querelles religieuses qui agitent les églises chrétiennes du IV e siècle en défendant le prêtre Arius. Sa décision la plus impo Le concile s'efforce de régler des conflits de juridiction entre les sièges de Tyr et de Béryte, entre ceux de Nicomédie et de Nicée et, surtout, entre ceux d'Antioche et de Jérusalem auquel il reconnaît, le 26 octobre, l'autorité sur les trois Palestines. La dernière modification de cette page a été faite le 6 décembre 2020 à 07:38. Les théories de Arius y sont condamnées et les fondements du christianisme sont définis. Elles sont rassemblées dans le deuxième volume de la Clavis Patrum Græcorum, 2045-2056[44]. Eusèbe convie un synode dans sa ville, réunissant des évêques de Bithynie, de Syrie et de Palestine qui valident la communion d'Arius et demande à l'évêque d'Alexandrie de faire de même, ce que celui-ci refuse évidemment[10], estimant son autorité épiscopale et la discipline ecclésiastique bafouées par son collègue : en effet, selon la tradition attestée par une disposition du concile d'Elvire[12], une sanction imposée par un prélat dans sa juridiction devait s'imposer à l'ensemble de la hiérarchie[13].