Jeanne se tient à côté du roi avec son étendard sur lequel figurent le Christ en majesté et les mots Jhesus Maria. Trois corps d'armée dirigés par le comte de Saint-Pol, par Jean de Dunois et Pierre de Brézé et par le duc François Ier de Bretagne, investissent les places-fortes du Cotentin, de Basse et Haute-Normandie. Il est le onzième et avant-dernier enfant de Charles VI et d'Isabeau de Bavière. Pendant qu'une guerre civile ravage Paris pour la conquête du trône, le futur Charles VII a fui pour se planquer à Bourges. Roi indissociable de l'épopée de Jeanne d'Arc, il réussit, au cours d'un long règne de près de quarante ans, presque aussi long que celui de son père et prédécesseur sur le trône (1380 – 1422), à renverser une situation compromise. Jacques Cœur prend la suite de son père et devient en 1427 fournisseur attitré de la cour du roi Charles VII, qui a fait de Bourges sa capitale. Un mois plus tard, le 18 décembre 1413, le duc d'Anjou renforce son alliance avec la dynastie de Valois, en donnant en fiançailles sa fille Marie d'Anjou à Charles de Ponthieu, au Louvre : les enfants n'ont respectivement que neuf et dix ans[4]. Jean sans Peur prend l'engagement de rompre toutes ses relations avec les Anglais et de dégager les places qu'il occupe autour de Paris. Ce dernier entre donc à Paris et demande que la ville accueille son gendre , accompagné par le duc de Bourgogne, Jean sans Peur. » Ces paroles, le roi David les dit lui-même au psaume dix-neuvième ; … Dès la mort de son père, Philippe le Bon, prévenu par son ancien précepteur, Monseigneur de Thoisy, s'est allié avec les Anglais pour combattre le dauphin. Chaque semaine, un contrepoint historique de l'actualité, anniversaires, récits, devinettes : Gratuit et vous pouvez vous désabonner à tout moment. Il entame donc des négociations avec le duc de Bourgogne, Philippe le Bon. Un détail que, deux ans plus tard, lui reprochera le tribunal de Rouen présidé par l’ancien Rémois Pierre Cauchon. En pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Paris est envahi le 29 mai 1418 pendant la nuit par les gens du duc de Bourgogne menés par le bourreau Capeluche. Le premier ministre de Charles VII, dans l'ordre hiérarchique, occupait ce siège, avec le titre de duc et pair, depuis 1414. Elle fut admise à la cour royale et devint la favorite du roi. C'est le premier pas vers une institution bien française connue sous le nom de gallicanisme. Une fois le siège d'Orléans levé et après la bataille de Patay, l'étau anglo-bourguignon est desserré. En revenant à Compiègne, le comte Guillaume de Hainaut retrouve le dauphin Jean de Touraine gravement malade. De son côté, Henri VI d'Angleterre est sacré, à son tour, roi de France à l'âge de neuf ans en la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 16 décembre 1431, par le cardinal de Winchester, entouré du duc de Bedford et de nombreux lords anglais[n 13]. Les entourages sont nerveux et, alors que le ton monte, les hommes d'armes brandissent leur épée. Avec Thibaud de Lucé, évêque de Maillezais, il négocie un traité d'alliance avec Frédéric II de Saxe le 11 avril 1453. Charles VII recouvre la souveraineté de la Guyenne et de l'ensemble du royaume de France, à la seule exception de la ville de Calais qui restera aux mains des Anglais jusqu'en 1558. Parmi les comploteurs se retrouvent Jean II, Jean IV d'Armagnac, Charles Ier de Bourbon et jusqu'au dauphin Louis, futur Louis XI, pressé de prendre le pouvoir en éliminant son père. Il avait fait construire en 1443 un somptueux palais à Bourges, aujourd'hui connu sous le nom de palais Jacques-Cœur, qui dépassait en magnificence le palais royal de Bourges et celui des archevêques. Son fils Louis est éloigné jusqu'en Dauphiné, dont il va assumer le gouvernement en tant que Dauphin du Viennois. Il est le cinquième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne. Il hérite le titre de duc de Berry de son frère défunt. Il suscita de nombreuses jalousies et fut la victime, notamment de ceux qui lui avaient emprunté de l'argent. Quittant rapidement la ville du sacre, Charles VII se rendit à Corbeny pour y vénérer les reliques de saint Marcoul conservées dans l’église du prieuré et y procéder au rite thaumaturgique de la guérison des écrouelles. Au sacre de Charles VII, en raison de la disgrâce du connétable Arthur de Richemont, c'est Charles d'Albret, lui-même fils et gendre de connétable, neveu du grand chambellan La Trémoïlle, qui reçut l'honneur de porter l'épée royale à sa place. Cependant, le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, dévoré d'ambition, vient de libérer la reine Isabeau de sa prison tourangelle. Charles de Ponthieu avait ses propres conseillers-précepteurs : Hardouin de Maillé, Pierre de Beauveau, Hugues de Noyers et son confesseur, Gérard Machet, qui eut une profonde influence sur le jeune roi. Mais, tombée dans une embuscade, elle devient prisonnière des Bourguignons. Seuls les paysans restent autorisés à se rassembler et à s'armer pour détruire les bandes de pillards. D'abord, Jean Louvet, président de Provence, qui devient commissaire des Finances. Elle se solde par un traité provisoire signé le 11 juillet 1419, connu sous le nom de paix du Ponceau, qui devra être confirmé ultérieurement. Ils sont évincés du pouvoir en 1425 par le comte Arthur de Richemont, nouveau connétable de France, à l'instigation de son beau-frère Philippe le Bon. Par l'ordonnance d'Orléans, donnée le 2 novembre 1439 par le roi Charles VII, deux réformes sont décidées : L'armée royale est tenue de respecter un règlement disciplinaire rigoureux. Charles VII peut ainsi se consacrer à la guerre contre les Anglais, achevant à terme de les chasser du royaume par la victoire finale de Castillon, en 1453, qui clôt la guerre de Cent Ans. Il contrôle le Berry, la Touraine, le Poitou, l'Aunis, et la Saintonge, l'Auvergne et le Limousin, Lyon, le Dauphiné, le Languedoc, l'Agenais, le Rouergue et le Quercy. Il obtient une somme considérable d'argent lors du procès de Jacques Cœur. Jean sans Peur, soucieux de prendre le contrôle sur le dauphin réfugié à Bourges, va tenter une première action diplomatique en ratifiant avec la reine Isabeau de Bavière et le duc Jean V de Bretagne le 16 septembre 1418 le traité de Saint-Maur[n 6]. Elles joueront un grand rôle dans la victoire de la France à la fin de la guerre de Cent Ans en 1453[29]. M. ALFRED BAUDRILLART DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE ARCHEVÊQLE DE MÉLITÈNE « Nunc cognovi quoniam salvum fecit Dominus Christum suuM. Assisté de Jean Louvet, président de Provence, et de ses conseillers, il n'accepte aucune capitulation : il refuse de le ratifier et le traité va rester caduc. Son fils aîné, le Dauphin Louis, lui succède immédiatement et devient le roi Louis XI, à 38 ans. Il est fait duc de Touraine, duc de Berry et comte de Poitiers (sous le nom de Charles II de Poitiers). Pendant son séjour en Anjou et en Provence, le jeune prince a reçu les leçons des meilleurs éducateurs : il sera aussi cultivé que son ancêtre, le roi Charles V. Son frère aîné, le dauphin Louis, duc de Guyenne (1397-1415), gendre de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, commence à gérer le royaume à l'âge de 16 ans, au début de l'année 1413, sous l'influence de sa mère Isabeau de Bavière et de son beau-père Jean sans Peur. Deux colonnes de marbre blanc sculpté bordaient les gisants sur la dalle. Étant précisé que Jean sans Peur a toujours en vue de faire revenir le dauphin à Paris, sous la tutelle royale, lorsque cet engagement sera respecté. 17 juillet 1429 - Charles VII est sacré à Reims. Il a été remplacé par son frère Jean, duc de Touraine, qui a pris les titres de duc de Berry et de comte de Poitiers à la mort de son oncle, le duc Jean de Berry, décédé sans postérité le 17 juin 1416. Faute de quoi, le duc Guillaume de Hainaut déclare qu'il a l'intention de retourner en Hainaut avec son protégé. Il préside les États de Languedoc avec Jacques Cœur en 1443 et négocie la reddition de Bordeaux en 1453. 1 citation < Page 1/1. Cette disparition fait de Charles de Ponthieu le nouveau dauphin, et le dernier espoir de la dynastie de Valois. Fil… Il devient son confident et reçoit de nombreuses missions diplomatiques. », Cette jeune fille de seize ans lui affirme qu'elle a eu des visions qui lui ont intimé l'ordre de sauver Orléans et de le faire sacrer roi de France. Entouré de grands féodaux et de chefs de guerre, il soumet plusieurs villes telles que Tours, Melun, Meaux, Compiègne et Montereau. Ils sont menacés dans leur vie et dans leurs biens lors de la signature du traité d'Arras en 1435 mettant fin à la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons[n 18]. Le dauphin Charles, en évoquant l'incapacité mentale de son père, refuse les termes du traité de Troyes qui devait, selon les protagonistes, abréger la guerre. Elle lui donna trois filles, les princesses Marie de Valois, Charlotte de Valois et Jehanne de Valois, qui furent officiellement légitimées et mariées à de grands seigneurs de la cour. Il lui cède également les comtés de Mâcon et d'Auxerre et lui vend plusieurs villes de la Somme, dont Amiens, Abbeville, Saint-Quentin. On est alors en 1418, il a 15 ans. Il est nommé conseiller du roi en 1442. Charles VII, dit « le Victorieux » ou « le Bien Servi », né à l'hôtel Saint-Pol à Paris le 22 février 1403 et mort au château de Mehun-sur-Yèvre, résidence royale située à Mehun-sur-Yèvre, entre Bourges et Vierzon, le 22 juillet 1461, est roi de France de 1422 à 1461. Le traité de Troyes (1420) déshérite le dauphin du royaume de France au profit de la dynastie anglaise des Lancastre, rameau cadet des Plantagenêts. Ils constituent sa garde rapprochée dans ses combats contre les Anglais et les Bourguignons. Les Anglais reviennent en force et le 4 septembre 1428 envahissent le Gâtinais. Alertée par ses habitants, Jeanne d'Arc vient à leur secours à la tête de 400 lances. Mais le dauphin n'est pas dupe des intentions de son cousin bourguignon et il n'entend pas désavouer ses conseillers Armagnacs. Il crée des impôts nouveaux ou les remet en vigueur : la taille, le fouage, les aides et la gabelle. « Il avait été à la peine, c'était bien raison qu'il fût à l'honneur », déclarera-t-elle plus tard. La paix d'Arras est ratifiée le 4 septembre 1414 entre Charles VI et Jean sans Peur, qui se pardonnent mutuellement. Variante inédite d'un document sur le Sacre de Charles VII (1881) [Recueil. Elle lui dit : « Gentil dauphin, je te dis de la part de Messire Dieu que tu es vrai héritier du trône de France. Il n'y avait point encore fait, cependant, son entrée solennelle. Cette rupture intervient en raison de sa fidélité à la maison de Valois, du fait de son désaccord avec la politique de Jean sans Peur, qui intrigue pour prendre le pouvoir au royaume de France après avoir fait assassiner le 23 novembre 1407 Louis Ier d'Orléans, frère du roi Charles VI[3]. Détail du tableau précédent. En plaçant ainsi le prince breton à la tête de son armée, le roi consent au rapprochement de la couronne avec les duchés de Bourgogne et de Bretagne. En effet, les Bordelais considéraient les Anglais comme des amis et surtout des clients privilégiés dans le commerce du vin. Le jeune Charles de Ponthieu, âgé de 10 ans, interfère très tôt, bien malgré lui, avec les querelles entre les maisons d’Anjou et de Bourgogne. En 1440, il complote avec les grands féodaux dans la conspiration de la Praguerie, mais défait, il se retire dans son château de Sully-sur-Loire où il meurt le 6 mai 1446. Il est banni en 1453. André Larané a fondé Herodote.net en 2004 après une première carrière dans le journalisme scientifique. Incapable de régner. Le 17 avril 1423, une triple alliance est programmée , dans le cadre du Traité d'Amiens, contre le roi Charles VII, entre Jean de Lancastre, duc de Bedford, régent des royaumes d'Angleterre et de France, représentant son neveu Henri VI d'Angleterre (âgé d'un an),Philippe le Bon, duc de Bourgogne et Jean V, duc de Bretagne. Il l'installe à Troyes le 23 décembre 1417, après l'avoir ralliée à sa cause contre le dauphin[n 3]. D'un côté les Armagnacs, dont le chef est Bernard d'Armagnac beau-père de Charles d'Orléans après l'assassinat en 1407 de Louis d'Orléans frère du roi Charles VI. Jeanne d'Arc convainc le dauphin Charles daller se faire sacrer à Reims. Maintenant, je sais que Dieu a sauvé celui qu’il a choisi pour l’onction sainte, son Christ. Grâce à l’intervention de Jeanne d’Arc, Charles VII renverse la situation et reçoit la couronne lors du sacre, à Reims, le 17 juillet 1429. Il rétablit également l’économie du royaume grâce à l’argentier Jacques Cœur. Elle est condamnée à mort comme hérétique et relapse, et meurt brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431, à l'âge de 19 ans. En 1451, Jacques Cœur, grand argentier du roi, est arrêté, sans doute à cause de ses créanciers et débiteurs jaloux de sa réussite personnelle. Le roi envoie en septembre 1450 un détachement sous les ordres de Jean de Blois-Bretagne, comte de Périgord. En savoir plus, Herodote.net se développe avec le seul soutien de ses abonnés...En savoir plus. », Les chroniqueurs bourguignons répandent le bruit que le dauphin Charles est le fils naturel de feu son oncle, Pour parvenir à ce subterfuge historique, le traité de Troyes abroge en tant que de besoin la, « en quelque âge qu'il soit, serait roi et couronné le plus tôt que faire se pourrait... », Paix d'Arras : les historiens observent que les Bourguignons ont exigé que le roi, Devant les abus de pouvoir de l'ancienne papauté, et après la résolution de la crise pontificale résultant du, Le buste de marbre provient du gisant du tombeau de Charles, Parmi les officiers de la couronne ayant sauvé le futur, Le dauphin fut accusé sans preuve d'avoir été l'instigateur de, La guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons est provoquée par l'assassinat du duc, Les deux fiancés sont cousins: ils sont tous les deux arrières-petits-enfants du roi de France. Ce dernier parviendra toutefois à un compromis en 1425, en acceptant de rompre cette alliance au profit du roi Charles VII, par l'entremise de Yolande d'Aragon, duchesse d'Anjou. », « L'ordre a pu être remis au sein de la famille royale et dans le gouvernement. La cuvée Charles VII (qui fut sacré à Reims en 1429) est élaborée avec une majorité de grands et premiers crus. Charles VII, dit « le Victorieux » ou « le Bien Servi », né à l'hôtel Saint-Pol à Paris le 22 février 1403 et mort au château de Mehun-sur-Yèvre, résidence royale située à Mehun-sur-Yèvre, entre Bourges et Vierzon, le 22 juillet 1461, est roi de France de 1422 à 1461. Condamné à la confiscation de ses biens et au bannissement en 1453, il s'évade du château de Poitiers et se réfugie à Rome. Le 1er novembre 1449, la ville de Rouen est libérée. Charles, comte de Ponthieu, dernier héritier vivant de la couronne de France, devient dauphin de France, sous la dénomination traditionnelle de dauphin de Viennois, à l'âge de 14 ans, à partir du 5 avril 1417[n 2]. Il y a 590 ans, le dauphin Charles de Valois fut sacré roi de France à Reims, alors que la guerre de Cent Ans sévissait encore. Il détient désormais le pouvoir de désigner les principaux représentants du clergé français dans les abbayes et les différents sièges épiscopaux français, avec l'approbation des conciles et celle du souverain pontife. Mais celui-ci s'était d'ores et déjà réfugié à Chinon. Au début de son règne, tout le Nord du royaume est occupé par les Anglais. Le 10 mai 1430, Jean de Luxembourg entame le siège de Compiègne. A la fin de l’étude, les élèves découvrent une carte des principales monarchies de l’Europe à la fin du XVe siècle. Il se réfugie à Bourges où il se proclame lui-même régent du royaume de France, eu égard à l'indisponibilité de son père atteint de folie, resté à Paris et tombé au pouvoir de Jean sans Peur, duc de Bourgogne[1]. À l'initiative de Yolande d'Aragon, Charles de Ponthieu était rentré à Paris au début de l'année 1416, pour assister au Conseil de Régence présidé par son futur beau-père le duc Louis II d'Anjou[n 1]. L'année suivante, le château de Chinon héberge essentiellement les capitaines du souverain, tandis que la reine Marie d'Anjou et le dauphin Louis d'Anjou s'abritent au château de Loches[24]. Une jeune adolescente entend des voix, qui la conduisent à faire sacrer Charles VII dans notre ville, le début de la fin pour les Anglais. En 1440, les grands vassaux s'engagent dans une révolte armée contre le roi Charles VII. Ce traité tripartite stipule que la couronne de France sera cédée à Henri V d'Angleterre, à la mort du roi Charles VI, à condition qu'il épouse une de ses filles. Elle confirme la destitution de son propre fils au profit du roi d'Angleterre et de ses héritiers légitimes, en signant avec le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, et Henri V d'Angleterre, le traité de Troyes. Mais les Bordelais se révoltent et, le 22 octobre 1452, ouvrent les portes aux forces anglaises commandées par John Talbot. En effet, Arthur de Richemont est non seulement le frère du duc de Bretagne, mais également l'époux de Marguerite, sœur du duc Philippe de Bourgogne. Charles VII (1403-1461), roi de France, qui libéra la France de l’occupation anglaise lors de la guerre de Cent Ans, apparaît quasiment de face, entre deux rideaux blancs, symboles de majesté, comme à travers une fenêtre. L'entrée de Charles dans la sphère angevine, Mort prématurée des deux dauphins précédant Charles de Ponthieu, Alliance franco-bretonne par l'entremise de la maison d'Anjou, « Nous allons comme la nef sans gouvernail et comme le cheval sans frein », « Il va sans dire que cette vision idyllique d'une grande aristocratie luttant réconciliée et sans arrière-pensée pour le salut du royaume était d'une grande naïveté : c'était le rêve du retour au bon temps du roi, « Gentil dauphin, je te dis de la part de Messire Dieu que tu es vrai héritier du trône de France. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Après de nombreux combats auxquels le roi prend part directement, les troupes royales libèrent Caen le 6 juillet 1450 ; puis Cherbourg capitule le 12 août 1450 après un siège meurtrier. Jean sans Peur est tué. Le grand sculpteur, célèbre pour la réalisation du tombeau de François II de Bretagne, n'a guère séjourné en Île-de-France mais il a suivi les rois dans leur déplacement de Bourges à Tours. Le roi Henri VI d'Angleterre sombre quant à lui dans la démence comme son grand-père maternel, le roi de France Charles VI. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Ils sont partie prenante à l'entrevue de Montereau en 1419, accusés du meurtre de Jean sans Peur. Devant l'exigence des ducs de Bourgogne et de Bretagne, en gage de bonne volonté, Charles VII se résigne à écarter de son Conseil ses fidèles conseillers de la première heure, accusés d'implication dans la mort de Jean sans peur et du soutien de la Maison de Penthièvre. L'armée royale contourne Auxerre, pour ne pas irriter le duc de Bourgogne auquel elle appartient. Forts de ces succès, les capitaines qui entourent Charles VII manifestent le désir de poursuivre la contre-offensive. Entre deux combats, leurs groupes armés pillaient et rançonnaient la population, en échappant à tout contrôle des autorités constituées. Sa personnalité est chargée d’une lourde hérédité. Enfin, elle incarne le symbole de la résistance du peuple de France contre l'occupant étranger. Ils se dirigent vers l'hôtel Saint-Pol où réside le dauphin. Après la bataille d'Azincourt, où les Français subirent une lourde défaite, face aux Anglais, le jeune Charles de Ponthieu, âgé de 12 ans, est nommé garde et capitaine du château du bois de Vincennes le 1er novembre 1415 par le roi et par le duc de Guyenne. Il séjourne seul à Compiègne, en attendant que son beau-père négocie les modalités de son arrivée à Paris. Le roi de France, Charles VI, fait crise de folie sur crise de folie. Le jeune Charles de Valois a tout connu : un père fou, Charles VI ; une mère réputée traîtresse, Isabeau de Bavière ; l'exil, de Paris à Bourges ; un roi de France concurrent, l'Anglais Henry VI ; le crime, avec l'assassinat du duc de Bourgogne Jean sans Peur ; les désastres militaires. ), « Charles VII (roi de France) » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (lire sur Wikisource). Le 17 juillet 1429, soit sept ans après la mort de son père, Charles VII est à son tour sacré roi de France à Reims selon un rituel traditionnel vieux de quatre siècles. Martial d'Auvergne et les "Vigiles de Charles VII" / par Jean Rychner,... Auteur : Rychner, Jean. L'image d'une cour royale s'adonnant aux festivités, au temps du siège d'Orléans, relève d'une idée reçue, façonnée ultérieurement d'après des chroniques dénonçant les voluptés d'un Charles VII bien plus mûr[25],[26]. Il entre au conseil du roi et devient son confident. Après le sacre, fondant en larmes, elle tombe aux pieds du souverain : « O gentil roi, maintenant est fait le plaisir de Dieu, qui voulait que je fisse lever le siège d'Orléans et que je vous amenasse en votre cité de Reims recevoir votre saint sacre, montrant que vous êtes vrai roi, et qu'à vous doit appartenir le royaume de France ». Ils sont jugés par contumace dans la cour de Justice de Paris en 1420 et passibles de la peine de mort pour crime de lèse-majesté. En 1438, le roi Charles VII, soucieux d'affirmer son autorité sur l'Église de France, décide de convoquer une assemblée composée d'évêques, de religieux et de théologiens, ainsi que des représentants du pape Eugène IV[n 15], en la Sainte-Chapelle de Bourges, afin de bien définir et de renforcer les pouvoirs du roi de France face aux prérogatives du souverain pontife. La Crucifixion du Parlement de Paris, tableau peint vers 1449 et attribué à André d'Ypres. Jeanne d'Arc lève les hésitations des conseillers du roi et lance l'assaut. Selon les historiographes de l'époque, Agnès Sorel rayonnait par sa grâce et sa beauté. Derrière elle, son écuyer le fidèle Jean d'Aulon, son aumonier frère Pasquerel et sa famille, invitée pour l'occasion. Cette conspiration est connue sous le nom de Praguerie, par allusion à la révolte des hussites à Prague au début du XVe siècle. Il reprend la guerre contre les Français. Depuis des années la noblesse française se dispute le gouvernement du royaume. Fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière, Charles VII naît à Paris le 22 février 1403, et meurt dans sa résidence royale de Mehun-sur-Yèvre, près de Bourges, le 22 juillet 14… CHARLES VII LE VICTORIEUX. En 1428, les troupes royales conquièrent Chinon afin de soustraire ce fief royal au contrôle du connétable Arthur de Richemont, alors brouillé avec Charles VII. La seconde rencontre entre le dauphin de France et le duc de Bourgogne Jean sans Peur a lieu le 10 septembre 1419, à Montereau, résidence royale où s'est transporté le dauphin, entouré de sa garde[n 7]. De 1422 à 1429, le sort promet d'être instable, et Charles VII tente de consolider ses positions, de trouver de nouveaux alliés. C'est dans le château de Chinon que le 25 février 1429, une jeune fille vient le trouver et lui demande audience. En 1429, le successeur de saint Remy se nommait Regnauld de Chartres, chancelier de France. Il se tourne donc vers sa belle-mère, Yolande d'Aragon, dirigeante de la maison d'Anjou et reine de Sicile, qui l'incite depuis 1423 à une alliance avec le duc Jean V de Bretagne. En 1435, il obtient la charge de maître de la monnaie de Bourges, puis de celle de Paris. Ce n'est que le 2 juin 1453 que le roi parvient à envoyer des renforts, après avoir défendu les côtes normandes d'une nouvelle et menaçante invasion anglaise. La prédiction de Jeanne d'Arc est réalisée : les Anglais sont définitivement « boutés hors de France ». Soulignant les déprédations des gens de guerre, Alain Chartier, poète et historiographe du futur Charles VII, écrit dans Le Quadrilogue invectif : « Nous allons comme la nef sans gouvernail et comme le cheval sans frein »[16]. Il est aussi nommé ambassadeur pour l'Empire ottoman. Charles VII est le fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière. Il est le troisième à porter le prénom de Charles (les deux Charles précédents étant morts, l'un au berceau, l'autre à l'âge de neuf ans).