Pourquoi les Chrétiens croient-ils en la Trinité? La première église unitarienne chrétienne vit le jour au XVIIe, à Naples puis les unitariens pourchassés partirent vers le Nord (Suisse), puis vers l'Est de l'Europe (Pologne, puis Transylvanie), enfin ils ont fait des adeptes en Angleterre. LA Bible a été achevée au I er siècle de notre ère. Il était au commencement tourné vers Dieu. ». Les enseignements qui ont donné naissance à la Trinité ont commencé à être officiellement énoncés en 325, soit deux bons siècles plus tard, lors d’un concile tenu à Nicée en Asie Mineure (aujourd’hui Iznik, en Turquie). », Pour les mormons, "la Trinité est formée de trois divinités séparées, contrairement au credo des chrétiens catholiques, protestants et orthodoxes", journal, François Boespflug, « Le dogme trinitaire et l’essor de son iconographie en Occident de l’époque carolingienne au, « Du triangle au Psaltérion : l’apport de Joachim de Flore à l’une des représentations majeures de la Trinité », Séparation des Églises d'Orient et d'Occident, Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, http://www.documentacatholicaomnia.eu/03d/1215-1215,_Concilium_Lateranense_IIII,_Documenta,_LT.pdf, http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19720221_mysterium-filii-dei_fr.html, Fiche de synthèse du portail de la Formation à la théologie catholique en ligne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Trinité_(christianisme)&oldid=177482294, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Refusé par Augustin, le triangle fut réhabilité par Joachim de Flore pour représenter la trinité au. » Concernant les propositions que comprend la doctrine trinitaire, Marie-Joseph Nicolas précise : « il faudrait en effet pour les concilier entre elles comprendre comment se réalisent en Dieu la notion de Père, de Fils, d'Esprit, de relation, de Verbe, d'Amour, de Personne, et même d'être. Il était au commencement tourné vers Dieu. La Bible cautionne-t-elle l’esclavagisme ? L’association est le plus grand crime pour le musulman, c’est même d’après la sunna un des péchés irrémissibles. « Dieu est unique mais non pas solitaire » . Car notre Seigneur Jésus ne dispute point ici de l’unité de la substance, mais de l’accord ou du consentement qu’il a avec son père. nécessaire]. ». Les trois faces en un seul personnage tricéphale (surmontant un diagramme triangulaire explicite) : Missel à l'usage de Langres, Chaumont 1517. Il est question de l’Esprit de Dieu (ou Esprit Saint, ou Saint-Esprit) dès les premières pages de l’Ancien Testament12. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dès le premier quart de ce siècle, avec Abélard, les débats trinitaires reprirent. Pourtant, dès l’Ancien Testament, il y a quelques épisodes où Dieu, le Dieu unique, se manifeste d’une manière qui laisse entendre qu’il ne se limite pas à une personne indivisible. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu, mais ils sont ensemble un seul Dieu et non trois. ». Cette conviction monothéiste est fermement maintenue par les chrétiens, depuis leur origine. Le Fils, le Verbe ou la Parole de Dieu (Jésus-Christ), identifié comme celui qui était avec Dieu, est celui par qui le Père a créé le ciel, la terre et toute chose. Page proposée par TopChrétien.com. Elle eut Jean-Baptiste, le précurseur, comme principal témoin. De plus, il résume tous les autres débats antérieurs. « Allah ne pardonne pas qu’on lui associe [d’autres dieux] » (sourate 4, verset 48). Si le Père, le Fils et l'Esprit Saint sont bien présents dans le Nouveau Testament, on est encore bien loin de la doctrine de la Trinité telle qu'elle sera définie au IVe siècle. Irénée de Lyon regroupe sous le terme « gnostiques » un ensemble de groupes auxquels il oppose les conceptions de ce qui va devenir la « Grande Église ». Le mot ὑπόστασις / upostasis, « hypostase », c'est-à-dire « base », « fondement », d'où « matière », « substance », a été employé au concile de Nicée concurremment avec ousia. La Trinitaine vous propose de faire le plein de douceurs : palets et galettes bretonnes, caramels au beurre salé, paniers garnis, etc. Michael Williams, The teaching of Gilbert Porreta on the Trinity, Analecta Gregoriana, vol LVI, séries Facultatis Theologicæ, sectio B (n.23), Rome, 1951. Il s'agit de ce que les hébraïsants nomment un « pluriel d'excellence ». La doctrine du tawhid (l’unicité d’Allah) est la première partie de la chahâdah : Lâ ilâha illa Allah (il n’y a point de divinité en dehors d’Alla… Il n’est cependant ni engendré ni créé, mais il procède de l’un et de l’autre, il est l’Esprit de tous les deux »[30]. La seule solution pour garder ces éléments ensemble, c’est d’intégrer le Père et le Fils dans l’identité du Dieu unique. La similitude sert de passerelle à l’esprit quand il doit accéder aux choses nouvelles. Il détaille notamment l'extraordinaire trompe-l'œil de la structure architectonique. Pour la théologie chrétienne, les trois personnes, ou hypostases, qui constituent le Dieu unique sous forme de Trinité sont divines. Pas de sexe avant le mariage : les chrétiens sont-ils vieux jeu ? Oui, Père, je te suis reconnaissant car c’est ce que tu as voulu. On les voit aussi, dans l'. Dieu n'est pas non plus le simple nom de trois dieux, ce qui serait du polythéisme. À Florence, en particulier, on reconnaît l'équivalence du Filioque et de la formule « par le Fils » chez les Pères, mais Marc d'Éphèse, contestant cette interprétation (et représentant au concile ce qui demeurera la position de l'Église orthodoxe), répond que « les mots « procéder du Père par le Fils » signifient, dans le style de la théologie succincte, que l’Esprit qui procède du Père [seul], est rendu manifeste, se fait connaître, resplendit ou apparaît par le Fils ». Il n’est cependant ni engendré ni créé, mais il procède de l’un et de l’autre, il est l’Esprit de tous les deux. », « Nous affirmons aussi que le Fils est né de la substance du Père sans avoir eu de commencement, avant les siècles, et cependant il n’a pas été fait. Il y aurait bien plus à dire sur la divinité de Jésus, mais ce sujet est traité dans un autre article. En composition triangulaire (Jésus aux cieux à droite du Père, avec ou sans sa croix, le Saint-Esprit au centre au-dessus) : En composition horizontale (Jésus aux cieux à droite du Père, avec ou sans sa croix). « L’Etenel lui appaut pami les chênes de Mamré, comme il était assis à l’ent ée de sa tente, pendant la chaleur du jour. La foi orthodoxe est monothéiste bien que trinitaire. Le monde n’est pas partagé en sphères d’influence de plusieurs dieux en compétition. Au XVIe siècle, pour avoir nié cet article, Michel Servet a été envoyé au bûcher, dans la Genève de Jean Calvin. La Bible nous apprend bien des véritésprécieuses touchant Dieu, sa nature, ses perfections et son Être. Il n'y a jamais eu de moment où l'une des personnes de la Trinité n'aurait pas existé. PENDANT des siècles, des millions d’hommes ont cru à la doctrine de la trinité, qui enseigne que “ dans le Dieu unique il y a Trois Personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, ces Trois Personnes étant effectivement distinctes l’une de l’autre. L'énoncé du dogme de la Trinité se présente, selon la doctrine chrétienne, comme la conséquence de la façon dont Dieu a révélé son mystère : ayant d'abord révélé au peuple juif son existence et son unicité, ce dont l'Ancien Testament se fait l'écho, il se révèle ensuite comme Père, Fils et Saint-Esprit par l'envoi du Fils et du Saint-Esprit, ce dont le Nouveau Testament se fait l'écho. L’une des conséquences de la Trinité est que Dieu est un Dieu d’amour et de relation depuis toujours : l’amour est présent en Dieu, entre Père, Fils et Saint-Esprit, depuis toujours et pour toujours. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles: Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis toute mon affection. Il leva les yeux, et regarda : et voici, trois hommes étaient debout près de lui. Il ne tire son origine de personne ; de lui le Fils reçoit sa naissance et le Saint Esprit sa procession », que « le Fils est né de la substance du Père sans avoir eu de commencement, avant les siècles, et cependant il n’a pas été fait », et enfin que l'Esprit « est Dieu, un et égal au Père et au Fils, de même substance et aussi de même nature. Le Dieu du christianisme orthodoxe est le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le « JE SUIS » qui s'est révélé à Moïse dans le Buisson ardent. Elle trouve son expression dans la règle de la foi baptismale, formulée dans la prédication, la catéchèse et la prière de l’Église. Père, Fils, Esprit Saint, ne sont pas simplement des noms désignant des modalités de l’être divin, car ils sont réellement distincts entre eux : « Celui qui est le Fils n’est pas le Père, et celui qui est le Père n’est pas le Fils, ni le Saint-Esprit n’est celui qui est le Père ou le Fils ». Pourquoi donc le voir comme une personne ? L'unité du Père et du Fils est soulignée dans plusieurs passages de l’Évangile selon Jean [15],[16], notamment en 1:1-3 : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était tourné vers Dieu, et le Verbe était Dieu. Il fut demandé aux mille deux cents prélats siégeant au concile de répondre « nous croyons » à la proclamation du canon proposant la solution de Pierre Lombard, et « nous les rejetons » au canon concernant « les erreurs de l’abbé Joachim »[36]. Une analyse de la Trinité est proposée par Hegel[41] sous l'angle de la philosophie de la perception. Il y a également des situations où «l’Ange de l’Éternel» apparaît, mais où c’est ensuite Dieu lui-même qui parle7. Le débat est tranché au quatrième concile du Latran, par le décret Firmiter[35]. De même, l’épître aux Hébreux développe une christologie déjà fort avancée. LA Bible a été achevée au I er siècle de notre ère. Plusieurs de ces débats ont mené à des procès chargés de trancher dans des questions parfois si subtiles que les cardinaux ou juges n'y comprenaient pas grand-chose. «Pour moi Père, Fils et Esprit sont chacun entièrement Dieu c'est d'ailleurs pourquoi (très Commentaire sur le Nouveau Testament, T. II, Évangile selon Jean. – Foi en questions, Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. « C'est une voûte en berceau, tracée en perspective, et divisée en caissons ornés de rosaces qui vont en diminuant, de sorte qu'on dirait que la voûte s'enfonce dans le mur. Ce fut l'une des causes du Grand Schisme en 1054 et continue d'être une difficulté entre les Églises d'Orient et d'Occident malgré les tentatives d'union. Les principales personnalités engagées dans ce débat étaient présentes, dont Arius, Eusèbe de Nicomédie qui lui était favorable, Eusèbe de Césarée, modéré, Alexandre d'Alexandrie (accompagné d'Athanase d'Alexandrie comme secrétaire) qui s'opposait à lui, de même que, de façon intransigeante, Eustathe d'Antioche et Marcel d'Ancyre. On chantait qu’il reviendrait « à Pâques ou à la Trinité », tout en signalant à la fin de la chanson que ce brave homme était mort ! Le Fils est cependant égal en toutes choses à Dieu, le Père, parce qu’il n’a jamais commencé ni cessé de naître. La Bible, pour le théologien protestant Louis Berkhof (en) (1873-1957), « ne traite jamais de la doctrine de la Trinité comme d’une vérité abstraite, mais révèle la vie trinitaire dans ses diverses relations comme une réalité vivante, en rapport, en général, avec les œuvres de création et de providence et, en particulier, avec l’œuvre de rédemption. La première déclaration de l'Église au sujet de Dieu se trouve dans le symbole de Nicée-Constantinople. Allez [donc], faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. L’Être divin est constitué d’une seule essence indivisible (ousia, essentia). Pourquoi croyez- vous à la Trinité ? Ce texte est capital, malgré sa complexité et sa longueur, car il est l’exacte définition dogmatique encore reconnue comme telle dans l’Église catholique. Les enseignements qui ont donné naissance à la Trinité ont commencé à être officiellement énoncés en 325, soit deux bons siècles plus tard, lors d’un concile tenu à Nicée en Asie Mineure (aujourd’hui Iznik, en Turquie). Depuis les premiers siècles de notre ère, les principaux courants chrétiens croient à la Trinité. Le Fils est donc Dieu issu du Père, mais le Père n’est pas Dieu issu du Fils. » Cette semaine, l’abbé Pierre Amar répond en 3 mn à la question de Florian, 21 ans : « Je suis agnostique. Il ne tire son origine de personne ; de lui le Fils reçoit sa naissance et le Saint Esprit sa procession. Voilà un point de départ de la doctrine de la Trinité. Une quasi unanimité s'est prononcée pour condamner les thèses ariennes et rédiger un symbole affirmant que le Fils est consubstantiel (homoousios) au Père, c’est-à-dire de même nature que lui. » Les premiers chrétiens, cependant, ont dû faire face aux conséquences de la venue de Jésus Christ et de la présence présumée de la puissance de Dieu parmi eux (le Saint-Esprit, qui est venu à la Pentecôte). cf. Entre les trois personnes divines il existe une distinction réelle, qui se fonde sur les relations mutuelles que ces personnes entretiennent entre elles. », « L’Église utilise le terme « substance » (rendu aussi parfois par « essence » ou par « nature ») pour désigner l’être divin dans son unité, le terme « personne » ou « hypostase » pour désigner le Père, le Fils et le Saint-Esprit dans leur distinction réelle entre eux, le terme « relation » pour désigner le fait que leur distinction réside dans la référence des uns aux autres. Il faut aussi noter que Jésus, tout en s’identifiant au Dieu de l’Ancien Testament, s’adresse aussi à lui en l’appelant Père ; par exemple : À ce moment-là, Jésus prit la parole et dit : «Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants. 13.14) Ainsi, le Nouveau Testament a établi la base pour la doctrine de la Trinité[5]. C’est par exemple le cas dans cette parole du prophète Ésaïe : Et hors de moi, il n’y a point de sauveur5. Parce qu’elle ne divise pas l’unité divine, la distinction réelle des personnes entre elles réside uniquement dans les relations qui les réfèrent les unes aux autres : « Dans les noms relatifs des personnes, le Père est référé au Fils, le Fils au Père, le Saint-Esprit aux deux ; quand on parle de ces trois personnes en considérant les relations, on croit cependant en une seule nature ou substance ». Les débats se concentrent dans un premier temps sur la nature du Christ. L’Unité divine est Trine. Et cette révélation s’éclaire au fur et à mesure que l’œuvre rédemptrice de Dieu est plus clairement révélée, comme l’incarnation du Fils et l’effusion du Saint-Esprit »[13]. »2. Nous ne confessons pas trois dieux, mais un seul Dieu en trois hypostases : « la Trinité consubstantielle ». deux processions : la génération (du Fils) et la spiration (du Saint Esprit), et deux actes notionnels : l'acte de connaissance qui constitue le Fils et l'acte de volonté qui constitue l'Esprit ; trois personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit ; quatre relations : la paternité, la filiation, la spiration active (du Père et du Fils à l'Esprit) et la spiration passive (de l'Esprit au Père et au Fils) ; cinq propriétés : l'innascibilité (du Père) ; la paternité (du Père) ; la filiation (du Fils) ; la spiration active (par le Père et le Fils) ; la procession passive (du Saint Esprit). La Trinité POURQUOI ? Quand il les Cinquième concile œcuménique, tenu en 553, le deuxième concile de Constantinople précisa la doctrine du concile de Chalcédoine en déclarant non orthodoxes trois écrits représentatifs de l'École d'Antioche (ceux de Théodore de Mopsueste, de Théodoret de Cyr et la Lettre à Maris le Perse d'Ibas d'Édesse : condamnation dite des Trois Chapitres). Le XIe Concile de Tolède (675) affirme notamment que « le Père n’est ni engendré ni créé, mais qu’il est inengendré. La mention la plus explicite des personnes divines se trouve dans la finale de l’Évangile selon Matthieu « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Une représentation schématique de la Trinité.