Xt_param = 's=605647'; Le corrigé du sujet "L'État est-il l'ennemi de l'individu ?" Ainsi, la citoyenneté, l'appartenance de l'individu à … Toutes les pensées sont minutieusement surveillées, et d’immenses affiches trônent dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde ». '+Xt_param; l'Etat est-il un ennemi de l'individu ? Il faut pour toute chose s'en remettre à l'État et vivre pour lui; l'activité doit être « désintéressée », n'avoir d'autre objectif que l'État. Nous avons vu dans l'action de l'Etat en quoi il s'opposait à l'individu, nous devons voir maintenant en quoi dans sa formation il s'oppose à l'individu. A scholarly and documented interpretation of modern Switzerland and its political changes, by the rector of the University of Geneva. Certes, comme le dit Montesquieu, tout pouvoir tend à abuser du pouvoir. Comment résoudre le problème que pose ce constat ? //--> mieux vaut tenir que courir. « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est guerre de chacun contre chacun » disait Hobbes dans Le Léviathan. Dès lors, comment résoudre cette tension entre la nécessité de l’État et les dérives qu’il peut produire ? Le consensus n'est qu'une apparence d'accord, il en est l'expression négative en tant que solution de compromis. Hobbes justifie sa position en disant qu’à l’état de nature, « c’est la guerre de tous contre tous« . Phrase explicite par elle-même ! Ainsi, la citoyenneté, l'appartenance de l'individu à l'État serait une limitation de sa liberté et aussi une limitation de toute sa personne, puisque l'Etat oblige l'individu à prendre en compte l'existence des autres et de la collectivité tout entière. De surcroît, Rousseau disait « (…) chacun s'unissant à tous n'obéit pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant. Si seuls les intérêts privés étaient à l’œuvre, c’est l’égoïsme qui régnerait. » L'article deux de la Déclaration universelle des droits de l'homme assigne ainsi à l'État comme association politique un rôle plus fondamental que celui de la préservation de la vie et de la sécurité. Pour conclure, on peut dire que l' Etat est l'ennemi de la liberté puisqu'il met en place des règles qui l'oppressent et l'empêchent de réaliser ses désirs. L’État est donc une nécessité, c’est l’organe institutionnel permettant la préservation de l’intérêt général. l'etat est il l'ami ou l'ennemi de l'individu Page 1 sur 50 - Environ 500 essais Exposé Carl Schmitt 4366 mots | 18 pages propre à la substance même du politique. Le salut se trouve dans l'institution de la loi, laquelle passe par une sortie de l'état de nature et l'abandon par l’homme de son pouvoir et de sa liberté de faire tout ce qu'il veut (liberté infiniment restreinte puisque proportionnelle à la force dont on est capable et limitée par la force de l’autre). l'ennemi l'état chaque liberté ennemi virtuellement L’État, on le voit donc, est loin d’être toujours l’ennemi viscéral de l’individu. Il s'agit alors de conserver (protéger et fournir les conditions propices à leur développement) les droits naturels et imprescriptibles de l'homme. L’agitation révolutionnaire est ainsi la marque d’un conflit entre l’État et la nation. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Qu'avons-nous à gagner si nous quittons les dangers de la nature pour les échanger avec ceux d'un État susceptible de se transformer en pouvoir absolu ? C'est pourquoi le conflit principal oppose l'individu à l'État. Néanmoins, le point de vue de Hobbes, par exemple, peut être mal compris car la distinction entre l'origine et le fondement n'est pas assez marquée, tout en légitimant un pouvoir politique autoritaire et absolutiste. Mais pour Smith et les libéraux, chacun travaillant à son intérêt individuel. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées. La neutralité de l’État est un mythe. L’étude portera dans un premier temps sur l’incompatibilité entre le cadre étatique et la liberté individuelle. Dans cette perspective, si le souverain, maître de l’État a tous les droits, l’ État est une institution mettant en péril l’intérêt général, mettant du même coup en péril le bien-être des individus. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. C'est pourquoi le conflit principal oppose l'individu à l'État. L'État devient alors l'objet d'un véritable culte. ( Déconnexion /  Il faut donc réaliser ce que l'histoire n'a jusqu'alors jamais permis de constituer : un État dans lequel l'union aux autres ne soit pas la condition de notre aliénation, ou bien le règne de l'injustice dans lequel il n'y a que les puissants qui trouvent leur place. Les seigneurs pouvaient juste à un niveau local organiser une milice pour assurer la sécurité de leur territoire. Dissertation : Les sentiments s'expliquent-ils par l'état du corps ? Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. L’État, de nos jours, assure ainsi diverses tâches qui apportent un certain confort aux citoyens comme : – la sécurité (armée, police, gendarmerie), – la santé (système de sécurité sociale, hôpitaux, service d’urgence…). Quelque soit le régime politique qui le gouverne, l’Etat est aujourd’hui confronté au défit de la globalisation de l’économie et de l’information, confronté à une volonté locale de gestion, contre la hiérarchie qu’il impose d’en haut. Leur condition est alors la guerre, une guerre permanente, brutale et indépassable dans la nature, qui rend leur existence misérable et courte. L’  État est également chargé de veiller à la sécurité extérieure du pays (les différents corps d’armée), mais aussi la sécurité intérieure (police dans les villes, gendarmerie dans les bourgades de campagne), l’État a aussi pour but de tempérer les rigueurs de la vie économique par les différentes aides qu’il alloue aux citoyens comme par exemple le RSA. Aide à la reflexion : L'État a-t-il le monopole de la sécurité des citoyens ? Sujets connexes : L'État est-il l'ennemi de la liberté ? Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. De plus, l’objectif de l’Etat est de réduire la nuisibilité d’autrui sur l’individu. L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ? Les droits de l'homme instituent alors une norme politique, un modèle idéal conforme à l'essence de l'homme. L’Etat moderne est en crise et son existence a cessé d’aller de soi, de valoir pour un idéal. L’employabilitéest un concept qui vise àdévelopper les compétences du salarié afin qu’il soit « employable »tout au long de sa carrière. Tous les hommes sont libres et doivent pouvoir jouir du droit à penser par eux-mêmes, il faut que l'État les protège; ils doivent pouvoir conserver leurs biens sans craindre la spoliation arbitraire et, enfin, ils ne peuvent être empêchés de lutter contre tout ce qui menace ces trois exigences fondamentales. Mais l’anarchisme comporte une contradiction interne, il affirme que les hommes sans l’État vont vivre en petites communautés, mais même dans une petite communauté, il faut un certain ordre, or l’anarchiste est contre toute forme d’autorité. Mais ce discours n'est-il pas une illusion? (eleve), Dites-nous si vous relevez des fautes ou erreurs, Rousseau, Du Contrat social : Un Etat vraiment libre, Spinoza, Traité théologico-politique - Chapitre XX : “La fin de l’Etat”, Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation : le rôle de l'Etat, Rousseau, Discours sur l'économie politique : Inégalités, Etat et société. Ainsi lorsque les classes dominantes sont confrontées à des mouvements sociaux qui leur échappent, elles n’hésitent pas à sortir de la légalité pour exiger de l’État qu’il s’engage à défendre leurs intérêts. Peut-on critiquer la démocratie? figuré : ex : la politique étrangère est la chasse gardée du chef de l'état. A ce titre, l' État m'oblige et ne me contraint pas, sauf quand je ne respecte plus la loi que j’ai moi-même décidée en commun avec les autres : « On me forcera à être libre » - dit Rousseau. Textes les Mémoires d'un rat aux éditions Loius Pariente 01 45 63 88 81 e-mail : editions.louis.pariente@wanadoo.fr Ainsi au XIXème siècle, la Pologne fut envahie par la Russie, la Prusse et l’Autriche; pourtant la nation polonaise n’a pas disparu, car les polonais ne voulaient pas se reconnaître ni comme russes, ni comme prussiens, ni comme autrichiens. Ainsi  l’État peut parfois disparaître, et la nation peut quand même subsister. Deux solutions sont possibles. En fait, l’anarchisme et l’absolutisme sont deux systèmes de pensée exactement opposés et ils ont d’ailleurs (ce qui est logique) des principes de base opposés. il vaut mieux se satisfaire de ce que l'on a réellement, même si c'est moins que ce que l'on peut espérer, mais que l'on n'est pas sûr d'obtenir. Par droits naturels, il faut entendre les droits qui nous sont essentiels, ceux qui nous appartiennent naturellement, du seul fait que nous participons du genre humain sans distinction de culture, de pays ou de religion. Pour les tenants de l’absolutisme, l’individu n’a pas de valeur en lui-même, il en est réduit à la soumission. L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ? Le résultat de ce passage est la création de l' État et la conquête de la sécurité, puisque autrui ne représente plus un danger immédiat et n’a plus de pouvoir sur moi. Dès lors l'individu, s'il veut vraiment se réaliser, devrait échapper à cette logique citoyenne et politique, en préférant, par exemple, sa vie privée à sa vie sociale, chacun oeuvrant alors pour son bonheur particulier, loin des préoccupations politiques. Description du corrigé: Cette dissertation est faite de la main d'un élève, de bonne qualité et a obtenu 12,5/20 (en prépa ecs). L’ État n’est pas synonyme de gouvernement, car si les régimes passent, l’État demeure et avec lui les institutions comme l’École, la Justice ou l’ Armée. L'individu a tendance à considérer que l'État est une administration à son service. L’État serait donc l’ennemi de l’individu, dans cette perspective parce qu’ennemi de la justice sociale. L'État, de son côté, vise l'universalité et exige des sacrifices pour l'individu. C'est parce qu'il est par nature contre l'individu que l'État est un mal en soi: il est un universel dévorant. Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par, Proposé par: La vérification e-mail a échoué, veuillez réessayer. L'obligation repose aussi sur un rapport bilatéral : je dois quelque chose à la loi, mais la loi me doit aussi quelque chose et nul ne saurait légitimement se placer au-dessus d'elle. Joachin89 Rousseau oppose ainsi l’homme de l’état de nature à ce qu’il appelle « l’homme de l’homme » c’est à dire tel que le contact de ses semblables l’a transformé. La violence de l'Etat est-elle nécessaire au maintien de l'ordre? exp. On voit donc que l’État apporte de multiples bénéfices aux individus, mais n’est-il pas  aussi par ses forces de répression un danger pour les libertés individuelles ? Tant que l'État n'est pas fondé (c'est ici ce qu'il appelle « le pouvoir commun »), les hommes ne peuvent pas vivre ensemble. Ce qui est excessif, puisque le hasard de la naissance fait que tous les individus ne partent pas avec les mêmes facilités. Le fait qu'on y trouve des polices et des prisons ne signifie pas qu'ils sont de même nature que les dictatures. En déclarant les droits de l'homme, l'État révolutionnaire français de 1789, et avant lui déjà le jeune État américain en 1776, ont accompli un geste dont la signification philosophique est importante: pour la première fois, des États ont reconnu qu'il existait des droits naturels de l'homme antérieurs et supérieurs à toute autorité politique et que le but principal de l'État est de les préserver. Pris en ce sens, « totalitarisme» ne s'applique en toute rigueur qu'aux doctrines fascistes de l'État et à leurs réalisations politiques en Italie et en Allemagne. DEUXIÈME PARTIE : L’ÉTAT EST TOUT DE MÊME UTILE AUX INDIVIDUS. Au XXème siècle, des partisans de l’absolutisme eurent le pouvoir, tel Mussolini déclarant : « L’État est l’Absolu devant lequel l’individu est le relatif« . Enfin dans le domaine économique, l'Etat peut être l'ennemi de l'individu car il l'empêche d'assurer seul son autonomie (en facilitant l'accès à l'alimentation et en le rendant ainsi dépendant vis-à-vis du reste de la société). ( Déconnexion /  Toutefois, il dépend de l’individu, seul ou en communauté, de résister à ceux qui accaparent l’État pour leurs propres fins de sorte que ce n’est jamais l’État en lui-même qui est l’ennemi de la liberté, mais ceux qui ne conçoivent leur propre liberté que dans l’opposition à celles des autres. Moyen pour assurer politiquement la domination de la classe économiquement possédante, l'État a une fonction et une nécessité que ne lui reconnaît pas l'anarchisme. À ne poursuivre que son intérêt sans se soucier des autres, on ne rencontre au bout du compte que l’immoralité, mais aussi finalement des conséquences fâcheuses pour soi-même. Les anarchistes sont notamment choqués que les individus se sacrifient pour l’État dans une guerre (ce qui d’ailleurs est faux, on se bat non pour l’État dans une  guerre, mais pour la nation; même si c’est l’État qui organise les actions militaires). La société est inévitable, même si l'homme ne s'y sent pas toujours bien. Cependant, l'Etat est naturel pour l'Homme et l'empêche de s'autodétruire, de plus il ne s'oppose pas la liberté intellectuelle de l'Homme. Les anarchistes croient que l’organisation des masses en communautés est spontanée. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées. Avec cette citation, Hobbes nous aide à prendre conscience de la nécessité de l'État. Peut-il y avoir une société sans Etat ? Une contradiction apparente est alors levée : en obéissant à l' État qui respecte le contrat, je n'obéis qu'à moi puisque je suis un contractant. Quatrième argument : L’État pour d’autres, serait l’ennemi de l’individu parce qu’il détruirait l’initiative individuelle. 1 La notion de citoyenneté est étroitement liée aux droits fondamentaux. Ainsi, la citoyenneté, l'appartenance de l'individu à l'État serait une … Pourtant, contrairement à l’individu, l’état est une notion artificielle crée par l’homme à travers des accords signés avec ses semblables. C’est ici par contre la critique libérale de l’État. L'Etat doit être distingué de la patrie, qui désigne le pays des ancêtres et de la communauté nationale. L’employabilité s’inscrit dans le cadre de lagestion prévisionnelle des emplois et des com… L'État est l'incarnation d'une volonté générale placée au-dessus de toutes les volontés particulières,. - Peut-on reconnaître un droit de révolte contre l'Etat ? L’État doit être détruit pour les anarchistes, car ce n’est point la société humaine naturelle. Learn vocabulary, terms, and more with flashcards, games, and other study tools. L'État est-il l'ennemi de l'individu ? L’  État n’est pas synonyme de gouvernement, car si les régimes passent, l’ État demeure et avec lui les institutions comme l’École, la Justice ou l’Armée. Comment les lois pourraient-elles être protégées ? exp. L'anti-étatisme est la première d'entre elles : voir dans la disparition de l'État une condition nécessaire de l'émancipation des hommes. Pour conclure, l’État, et plus particulièrement l’État démocratique, est le défenseur de la liberté de l’individu. Par là même, c’est une théorie contradictoire et utopiste. Premier argument : L’État peut être l’ennemi de l’individu, s’il a un pouvoir absolu (absolutisme). L’ État n’est pas non plus synonyme du mot nation. if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4) De même la dimension privée de mon existence ne peut être garantie que par l'existence d'un État fort et solide. document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">'); En premier lieu, en instituant la citoyenneté, l'État semble accéder à l'universel. Changer ). On comprend alors que le contrat social permet de penser sans contradiction le fait qu'on puisse obéir tout en étant libre et tout en obéissant finalement à nul autre que soi-même. L'État est-il l'ennemi de la liberté ? L'État, de son côté, vise l'universalité et exige des sacrifices pour l'individu. Pourtant si l'État limite ma liberté individuelle, il la garantit et la fait coexister avec la liberté des autres, ce qui est un signe de raison et de sagesse. L'anti-étatisme de l'anarchisme se fonde sur un individualisme foncier. Principe de base de l’absolutisme : les hommes sont par essence mauvais. Ces contradictions cependant n’éliminent pas le sens de l’action politique dont l’envergure devient aujourd’hui mondiale, à la mesure de la responsabilité que tout homme a devant l’humanité, à la mesure de la responsabilité que tout homme a devant la vie. Loin d’être impartial à l’égard du pouvoir politique et de la société, l’État ne serait par conséquent qu’un instrument docile des classes qui le dominent. Du fait des différentes dimensions qu’il abrite (juridique, politique, économique, social, culturel), l’État connaît plusieurs définitions et interprétations selon les époques ainsi que selon les différentes approches théoriques. On tente alors d'harmoniser des intérêts divergents en les conjuguant par défaut. Premier argument : L’État est d’abord une question de survie. Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds(); La réalité de l'État n'est-elle pas essentiellement répressive? L’anarchisme, en effet, repose sur l’affirmation qu’il n’y a rien de supérieur aux valeurs individuelles. Xt_h = new Date(); Pourtant, contrairement à l’individu, l’Etat est une notion artificielle crée par l’homme à travers des accords signés avec ses semblables. - L'Etat peut-il assurer à la fois la liberté et la sécurité des individus ? D’un autre côté, on peut reprocher aux personnes prônant l'anti-étatisme en général de ne pas faire de différence entre les États. il vise l'intérêt général. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses e-mail ! Corrigé de 6369 mots (soit 9 pages) directement accessible . – infrastructures sportives (piscines publiques, stades …). Certains, Dans quelle mesure y a-t-il antinomie entre l’État et la liberté de l’homme ? « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Marx lui reproche au contraire d'être un universel fictif qui prétend réaliser l'homme abstraitement dans le citoyen, au lieu de le réaliser effectivement dans la société. C'est aussi un problème parce que le siècle de Rousseau ne le résout pas : les inégalités sociales sont flagrantes (« L'homme est né libre et partout il est dans les fers » écrit-il). Il peut paraître déplacer de se poser cette question dans la mesure où l’Etat occupe une place importante dans la vie de tous les jours. A contrario, ce qui relève d'une contrainte ne repose que sur la force, l'arbitraire et l'intérêt particulier. Sans un « pouvoir commun », tout porte à croire que la force se substituerait au droit et qu'il n'y aurait tout simplement plus de société possible. Ceci conduit à un très fort interventionnisme de l'État dans les réformes, et il est à peu près inévitable que celles-ci soient fortement colorées d'idéologie. – les transports (constructions d’autoroutes, SNCF). Néanmoins, l'association politique est vue comme un « problème », parce qu'elle ne va pas de soi sous sa forme la plus égalitaire et que les hommes n'ont pas d'emblée les moyens d'instaurer le système le plus juste qui soit. Par extension, des philosophes et sociologues comme Hannah Arendt ou Raymond Aron ont repris la catégorie de « totalitarisme » pour penser de façon critique les invariants de certains régimes antidémocratiques contemporains : nazisme, mais aussi stalinisme, maoïsme de la Révolution culturelle... Les constantes relevées de tout État totalitaire sont alors : la mystique du chef, l'exercice d'un monopole idéologique étendu dans le domaine privé (encadrement de la jeunesse, contrôle des relations familiales, professionnelles...), la militarisation de la vie politique, l'absence de séparation entre l'État et la société civile, la mise en place d'un appareil de terreur visant à la domination totale des individus. il vise l'intérêt général. Et si la société a toujours été le milieu où vivait l'individu, il n'est pas difficile de comprendre que ce milieu déterminait l'individu ; l'individu se développe suivant la nature du milieu, de la société: « Dis-moi qui tu liantes et je te dirai qui tu es ! Ainsi, l’État et la liberté de l’individu sont incompatibles lorsque celui-ci est répressif, totalitaire et n’a que pour seul objectif de prendre le contrôle totale de la population qu’il gouverne. C'est pourquoi le conflit principal oppose l'individu à l'État. Ceci est notamment la thèse des anarchistes. – l’éducation (écoles, collèges, lycées, paiement des maîtres, paiement de certaines fournitures scolaires comme les livres d’école à l’école primaire et au collège). Vivre sans État est à la rigueur possible pour des hommes vivant au stade tribal, mais dès que les hommes se regroupent en communautés de plusieurs millions d’individus, il est impossible d’imaginer, de concevoir une vie sociale sans État. Thème étudié : Dissertation. Les initiatives individuelles, selon eux, suffiraient à promouvoir l’intérêt de chacun; l’État n’a pas à intervenir dans la société civile sinon pour préserver la sécurité, et assurer par la crainte qu’il inspire le respect des règles de la concurrence. La seconde différence est que si marxisme et anarchisme sont tous deux des critiques radicales de l'État, cette critique n'obéit pas aux mêmes raisons. L'État est l'incarnation d'une volonté générale placée au-dessus de toutes les volontés particulières,. L’état est-il l’ennemi de l’individu ? Assertion en partie fausse, car si le boulanger ne pense qu’à lui et à faire un profit maximal, et met dans son pain des produits de mauvaise qualité, son pain ne sera pas très bon, ce qui aura des conséquences sur les ventes. La conscience suffit-elle à définir l'homme ? Dans 1984, George Orwell rassemble toutes ses caractéristiques pour dénoncer l’omnipotence de l'État : la liberté d'expression en tant que telle n’existe plus. Mais l'erreur de l'anti-étatisme est sans doute de ne pas avoir bien perçu l'originalité des États démocratiques. Le libéralisme est inquiétant parce qu’il prône un individualisme forcené finalement. Quelle instance aurait la légitimité de régler les différends entre les hommes ? Sujets connexes : Autrui est-il notre ami ou notre ennemi ? Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail. Quelque soit le régime sous lequel il est placé, de toute manière l’Etat aura sa rigidité. Il doit être également distingué de la nation, qui est une notion spirituelle: c'est l'unité spirituelle d'une communauté, fondée sur des mœurs et une histoire communes. Principe de base de l’anarchisme : les hommes sont par essence bons. Définition ennemi dans le dictionnaire de définitions Reverso, synonymes, voir aussi 'intelligence avec l'ennemi',passer à l'ennemi',tailler en pièce un ennemi',ennième', expressions, conjugaison, exemples La première est que Marx rattache l'analyse de l'État à l'évolution de l'histoire. Le retour du nationalisme sur la scène des conflits internationaux nous montre à quel point les enjeux du pouvoir enveloppe aussi une crise d’identité culturelle. Marx objectait aux droits de l'homme de n'être que des droits « abstraits » laissant jouer les inégalités sociales. En outre, l’existence de l'État lorsque celui est répressif ou totalitaire revient à une limitation des libertés individuelles. Avec la mondialisation de l’économie et l’ultra libéralisme, les États ont de moins en moins de pouvoir, n’est-ce pas porter atteinte à l’intérêt général ? Ceci avait déjà été remarqué par Aristote dans son ouvrage Politique, où il déclare « les belles actions, voilà donc ce qu’il faut poser comme fin de la communauté politique, et non la seule vie en commun« . Freud, Métapsychologie : l'hypothèse de l'inconscient (1), Russel, Problèmes de philosophie : La valeur de la philosophie, Partagez l'adresse du corrigé à vos camarades, proches ou élèves. L'État devint ainsi la véritable Personne devant laquelle s'efface la personnalité de l'individu ; ce n'est pas moi qui vis, c'est lui qui vit en moi. Xt_i += 'src="https://logv2.xiti.com/hit.xiti? Si l'on peut admettre que la quête de la sécurité et la conservation de la vie constitue une origine vraisemblable à la création d'une institution comme l'État, dont les premières formes sont évidemment archaïques et simples, il est dangereux d'en conclure que c'est là aussi son fondement, autrement dit, son principe. Etude de ladaptation théâtrale de Christine Bussière Théâtre Sudden Paris XVIII à partir du 26 septembre réservation 0142 93 60 44. Lorsque les membres de la communauté nationale ne reconnaissent pas leurs propres exigences dans les décisions de leur gouvernement, on dit que la nation ne se reconnaît plus dans l’État. L'État devient automatiquement l'ennemi de l'individu parce qu'il impose des exigences correspondant à des intérêts collectifs, alors que l'« Unique «, comme le nomme Stirner, ne devrait se soucier que de ses intérêts et désirs singuliers et personnels.Si l'on admet par ailleurs que l'État n'est rien de mieux que le représentant de la classe dominante et de ses intérêts, on aboutit à un constat du … Il peut paraître étrange de se poser cette question dans la mesure où l’Etat occupe une place importante dans la vie de tous les jours. Or autrui n’est autre que l’ensemble … Et le citoyen peut prétendre être l'homme véritablement humain, élevé au sens du bien public, plus raisonnable que l'individu particulier. Qui aurait alors le pouvoir d'organiser la cité si tant est qu'elle soit concevable sans lui ? - L'Etat est-il l'ami ou l'ennemi de l'individu ? Deuxième argument : Mais de toute façon, même si l’État n’est pas aussi despotique, il tend toujours pour certains à contrôler les individus, portant ainsi atteinte à la liberté individuelle. L'État, de son côté, vise l'universalité et exige des sacrifices pour l'individu. Pour les marxistes, la révolution prolétarienne doit faire disparaître progressivement l’État.Pour les marxistes, l’État n’est pas neutre vis-à-vis des individus. L état doit il contrôler la société et l individu. Deuxième argument : L’État n’est pas uniquement là pour assurer la survie, mais aussi un certain bien-être. Pour Hobbes, l’État absolu est la seule manière de mettre fin au désordre, le seul moyen de canaliser les désirs humains des individus déstabilisant le genre humain. La présence de l’État se manifeste de manière physique,  par exemple, par des ensembles architecturaux comme les masses imposantes d’un ministère, une préfecture, un palais de justice, etc… Cette présence se manifeste aussi dans la manière de vivre des citoyens, ainsi l’État évalue le savoir par les diplômes qu’il délivre, le Baccalauréat est par exemple une institution établie par Napoléon. Dans ces conditions, le premier souci des partisans du libéralisme économique est de limiter les attributions de l’État. Un des partisans de l’absolutisme fut le philosophe Hobbes, dans son ouvrage le Citoyen, il y déclare que l’État doit avoir un pouvoir absolu. – ressources quand pas de travail (allocations chômage, RSA). La société et l'Etat étaient alors beaucoup moins étendus qu'aujourd'hui ; ils disposaient d'un moyen de liaison infiniment plus rudimentaire : les moyens de communication actuels n'existaient pas. Pour les tenants de l’absolutisme, l’individu n’a pas de valeur en lui-même, il en est réduit à la soumission. try {Xt_r = top.document.referrer;} Par exemple, le fait de devoir obéir aux lois ne se pense que par rapport à la bonne marche et à la paix de l'espace social. 2e version de la dissertation : l'Etat est-il … De même, un boucher ne pensant qu’à son intérêt personnel, et vendant de la viande avariée, ne fera pas longtemps recette. Accéder la dissertation : l'Etat est-il un ennemi de l'individu ? Intro: « L’Etat est-il l’ennemi de l’individu ? Aujourd’hui, l’État a une importance considérable, pourtant l’État n’a pas toujours existé. Et Hobbes de rajouter même : « Le souverain doit être injusticiable quoiqu’il advienne« . Ainsi pour Hobbes, on ne peut attenter un procès au souverain, même si celui-ci, par exemple, pioche dans les caisses de l’État de manière abusive ! Dans la perspective du contrat, c'est l'intérêt général qui est érigé en principe de l'association et ce n'est qu'à cette condition que tout le monde « s'y retrouve », comme on pourrait le dire de manière triviale.